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Histoire :  L·hominisation, ou l·histoire de la lignée humaine. L'hominisation, ou l'histoire de la lignée humaine

Une dérive sectaire peut aussi avoir cours au sein d’une grande religion : c’est ce que l’on appelle l’intégrisme. L’intégrisme est une dérive du traditionalisme, c’est-à-dire une volonté de préserver l'intégrité originelle d’une doctrine à laquelle on croit. L’intégriste franchit cependant un pas de plus car pour lui, les écrits de sa religion sont des vérités universelles et indispensables au salut du monde. Par conséquent, tout ceux qui les remettent en question un tant soit peu sont des monstres barbares qui doivent être combattus, voire éliminés par tous les moyens.

L’intégrisme sort ainsi du religieux pour devenir une idéologie fanatique qui n’a épargné aucune religion, de l’Inquisition des catholiques à l’Islam des Talibans, en passant par l’intégrisme protestant, juifs ou encore celui de l'Amérique néo-conservatrice qui fait la part belle au créationnisme par exemple.

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LES RELIGIONS: TRANQUILLISANTS BÉNÉFIQUES OU OPIUM DU PEUPLE?

Une des premières découvertes de l’homo sapiens fut celle de la mort. Face à l’angoisse qu’elle a fait naître, les premiers humains ont enseveli leurs morts et cherché à restaurer le lien social troublé par la disparition de leurs proches.

 

 

 

Considérée comme fondatrice de la culture, la mort est aussi à l’origine du phénomène religieux avec ses rituels, ses chants et ses danses qui ont, tout au long de l’histoire, favorisé la cohésion des communautés.

 



Sauf que, comme le disait si justement Montaigne, là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie. Autrement dit, nos prédisposition à la tromperie et aux hiérarchies de pouvoir ont tôt fait d’amener certains individus à améliorer leurs situation matérielle, de prestige ou d’accès aux ressources en exploitant la crédulité et le fond d’angoisse des autres…


 

Ainsi, a-t-on vu surgir de tout temps des sectes d'intention spiritualiste où des gourous exercent un pouvoir absolu sur les membres. Ceux-ci sont recrutés le plus souvent grâce à une approche attrayante qui exploite des aspirations légitimes comme l’évolution de l’individu, la fraternité humaine ou la quête spirituelle.

 

Mais très vite, l’individu se retrouve en rupture avec la société, la fréquentation de la secte l’amenant à s’isoler de ses amis, de ses voisins ou de sa famille. Ainsi coupé de ses repères, le membre d’une secte devient psychologiquement fragile et perd son esprit critique. Il devient alors aussi difficile pour lui de sortir de la secte qu’il a été facile d’y entrer.

 

En définitive, la manipulation mentale qui a cours dans une secte procède du renforcement positif ou négatif, alternant entre des périodes de séduction et de culpabilisation. On pense alors inévitablement à l’amour infini d’un Dieu tout puissant et à la notion de péché véhiculé aussi par les grandes religions. Ce qui fait dire à plusieurs que les religions ne sont au fond que des sectes qui ont réussi  
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