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Plusieurs troubles anxieux ont pour origine une peur conditionnée. On parle de peur conditionnée lorsqu’un objet ou une situation neutre devient associé à quelque chose de menaçant, provoquant ainsi une réaction de peur. L’amygdale est la structure cérébrale qui est au cœur de ce processus.

Mais cette association n’est pas définitive puisqu’un autre phénomène qu’on appelle « l’extinction » peut venir la défaire. L’extinction peut se produire spontanément avec le temps si l’association entre le stimulus neutre et la peur n’est pas renouvelé. Ou encore, elle peut se faire plus activement grâce au travail rationnel de notre cortex cérébral (lors d’une thérapie, par exemple).

Si l’extinction peut être un phénomène d’origine corticale qui vient apaiser « d’en haut » les peurs conditionnées par l’amygdale, il se pourrait bien que ces dernières ne soient jamais complètement effacées durant la vie d’un individu. Plusieurs évidences plaident en faveur de cette hypothèse, dont certaines au niveau même des circuits de l’amygdale. Par ailleurs, c’est justement à ce niveau que les psychothérapies agiraient : en augmentant le répertoire des messages apaisants qui peuvent descendre vers l’amygdale.

Expérience : Study May Explain Fear Response in PTSD

ANORMALITÉS CÉRÉBRALES LIÉES AUX TROUBLES ANXIEUX

Les régions du cerveau impliquées dans les différents troubles anxieux sont nombreuses. Elles reflètent à la fois l’unicité de chacun des troubles et leurs caractéristiques communes.

L’amygdale y joue par exemple un rôle central. Cette structure du système limbique nous avertit de la présence d’un danger dans notre environnement et déclenche la réaction de peur puis de fuite ou de lutte pour nous y soustraire.

 

Il n’est donc pas étonnant de constater que la partie centrale de l’amygdale semble jouer un rôle important dans les troubles anxieux impliquant des peurs spécifiques comme les phobies par exemple. On a aussi observé chez un groupe d’enfants très anxieux une taille moyenne plus grande de leurs amygdales comparativement à celle d’enfants normaux.

 



Source : Jacob L. Driesen, Ph.D.

 

  L’hippocampe est une autre structure limbique essentielle spécialisée dans l’encodage de l’information. Comme tous nos vieux souvenirs en dépendent, il serait étonnant qu’elle ne soit pas impliquée dans des troubles anxieux comme l’état de stress post-traumatique (ESPT) généré par la mémoire d’expériences pénibles.

Et effectivement, des études montrent une taille réduite de l’hippocampe de ceux qui ont subit le stress associé à l’inceste ou aux champs de bataille militaire. Cet hippocampe atrophié pourrait expliquer les troubles de la mémoire explicite, les flashbacks et les souvenirs fragmentaires de l’événement traumatisant éprouvés par ces personnes.

 



Source : J. Douglas Brenner

À gauche, un scan en résonance magnétique fonctionnelle de l’hippocampe d’un enfant normal. À droite, celui d’un enfant ayant un passé d’abus sexuels : l’hippocampe montre une réduction de volume significative.

 

Outre les variations de la taille d’une structure cérébrale, l’activité nerveuse anormalement plus élevée ou plus basse d’une région du cerveau révélée par l’imagerie cérébrale peut être un autre dérèglement à la base d’un trouble anxieux…

 


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