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L'ATROPHIE CORTICALE DE L'ALZHEIMER

La démence de type Alzheimer se caractérise par une perte progressive de fonctions importantes comme la mémoire, le langage ou la planification. Il s’agit d’un phénomène neurodégénératif, c’est-à-dire où une partie du système nerveux se dégrade de manière irréversible. Dans le cas de l’Alzheimer, et considérant le type de déficits observés, on ne s’étonnera pas que ce soit le cortex cérébral qui soit atteint.

L’effet macroscopique principal que l’on observe chez les patients atteints d’Alzheimer est donc une atrophie du cortex, cette fine couche de matière grise qui se replie sur elle-même pour former les circonvolutions si apparentes du cerveau. Une dégénérescence essentiellement corticale donc, qui n’atteint pas d’autres structures cérébrales sous-corticales, comme dans le cas des maladies de Parkinson ou de Huntington.

Sur une période de dix ans, l’atrophie corticale peut faire perdre jusqu’à 8 à 10% du poids du cerveau d’un patient souffrant d’Alzheimer, alors que la perte pour la même période pour une personne saine n’est que d’environ 2 %.

L’atrophie corticale découle directement du rabougrissement et de la mort des cellules pyramidales du cortex. Celles-ci subissent un dérèglement interne particulier appelé dégénérescence neurofibrillaire.

Le rétrécissement du cortex est particulièrement marqué dans le lobe temporal interne, dans la région où se trouve l’hippocampe. Cette structure, qui joue un rôle essentiel dans la formation de nouveaux souvenirs, est très vulnérable dès les premiers stades de l’Alzheimer.

Les ventricules, des espaces remplis de fluide à l’intérieur du cerveau, vont aussi s’élargir à mesure que l’Alzheimer progresse.


Représentation schématique d’une coupe transversale de cerveau sain (à gauche) et l’atrophie massive d’un cerveau à un stade avancé d’Alzheimer (à droite).

Source : National Institute on Aging, National Institutes of Health

Enfin, les neurones qui utilisent l’acétylcholine comme neurotransmetteur vont être particulièrement affectés par l’Alzheimer. Certains médicaments essaient d’ailleurs de favoriser la production d’acétylcholine dans les neurones survivants afin d’amoindrir le ralentissement des facultés mentales que leur perte engendre.

La progression de l’Alzheimer, qui mène ainsi à la dégradation importante du cerveau que l’on observe dans ses stades avancés, ne se fait pas au hasard mais selon une séquence précise.

 

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