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Des études d’imagerie cérébrale ont montré que les patients souffrant de dépression ont les mêmes patterns d’activité cérébrale que les schizophrènes à symptôme négatif (ceux qui sont introvertis et apathiques plutôt qu’excentriques et agités). Les régions cérébrales où l’activité est moindre dans les deux maladies, dans leur lobes frontaux par exemple, correspondent à celles qui sont reconnues pour nous donner le sentiment d’être l’agent des gestes que l’on pose.

De même, le schizophrène paranoïde et la personne en phase maniaque montrent un cortex préfrontal hyperactif. On peut d’ailleurs décrire le délire paranoïaque comme une propension à faire des liens entre les choses et les événements, mais à donner à ces liens une connotation hostile, alors que les liens faits par une personne en phase maniaque sont plutôt euphorisants.

Expérience : Protocole de cartographie fonctionnelle du cerveau avec IRMf et TEP.

LES RÉGIONS CÉRÉBRALES QUI SE TAISENT OU S'EMBALLENT DURANT LA DÉPRESSION

De manière générale, plusieurs régions du cerveau des personnes déprimées sont moins actives que chez une personne en pleine forme. Cela est probablement à l’origine de la léthargie et du sentiment d’abattement que ressentent les personnes déprimées.

La dépression majeure ne correspond cependant pas à une seule région du cerveau défectueuse, mais probablement à différentes anomalies cérébrales.

Ainsi, certaines régions du cerveau vont avoir une activité anormalement basse mais d’autres peuvent aussi être hyperactives. L’idée importante est donc que la dépression s’installe quand l'interaction - ou l'équilibre – se trouve brisé entre ces diverses régions cérébrales.

Il semble toutefois se dégager un pattern général des études sur l’activité cérébrale des personnes en dépression. Ce pattern pourrait se résumer ainsi : une baisse globale de leur activité corticale, et plus particulièrement de leur cortex préfrontal, couplée à une augmentation de l’activité de leurs structures limbiques.

 

Le cortex préfrontal (en bleu) et le système limbique (en rouge).

On pense que le cortex préfrontal agirait un peu comme un frein qui contrôlerait nos réponses émotionnelles. La baisse d’efficacité de ce frein pourrait donc laisser libre cours aux émotions négatives en provenance de structures limbiques généralement hyperactives durant la dépression et les troubles bipolaires.

Un pattern qui tend à s’inverser avec les traitements aux antidépresseurs qui augmentent l’activité corticale tout en diminuant l’hyperactivité limbique.



Des régions du lobe pariétal et de la partie supérieure du lobe temporal, qui sont associées avec l’attention que l’on porte au monde extérieur, fonctionnent aussi au ralenti chez les personnes en dépression. Cela confirme l’observation que les personnes atteintes de dépression sont constamment tournées vers leurs propres pensées noires.

 


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