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LES PLAQUES AMYLOÏDES ET LA DÉGÉNÉRESCENCE NEUROFIBRILLAIRE

Ce qu’on appelle communément l’Alzheimer est une forme de démence qui s’accompagne d’un déclin progressif de plusieurs fonctions cognitives. On lui associe généralement deux types de lésions dans l'ensemble du cortex cérébral : les plaques amyloïdes, que l’on retrouve entre les neurones, et la dégénérescence neurofibrillaire, que l’on retrouve à l’intérieur des neurones.


D'après http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=13241

Les deux sont des amas de protéines qui se forment lors du processus normal de vieillissement. Ces protéines s’accumulent cependant en beaucoup plus grande quantité dans les démences de type Alzheimer.

 

Les plaques amyloïdes, ou plaques séniles, furent les premières décrites. Il s’agit de petits dépôts denses d'une protéine, la bêta-amyloïde. Celle-ci est chimiquement
« adhésive » et s’agglutine progressivement pour former les plaques.

La bêta-amyloïde provient d’une protéine plus grosse présente dans la membrane entourant les cellules nerveuses saines.

De nombreux chercheurs (mais pas tous) croient que la bêta-amyloïde deviendrait toxique pour ces cellules nerveuses lorsqu’elle atteint des concentrations élevées dans les plaques.

 

La dégénérescence neurofibrillaire (on parle aussi d’écheveaux ou d’enchevêtrements neurofibrillaires) est aussi due à une protéine qui devient anormale, mais à l’intérieur des neurones cette fois.

Il faut d’abord rappeler que les neurones sont dotés d’un système de transport qui relie le corps cellulaire à l’extrémité de l’axone. Ce système, organisé en filaments spécialisés appelés microtubules, est un peu comme les rails d’un chemin de fer. Les nutriments, organites cellulaires et autres matériaux essentiels voyagent le long de ces "rails". Ceux-ci sont maintenus bien parallèles grâce à une protéine appelée tau qui joue le rôle des traverses de bois des chemins de fer.

Chez les personnes souffrant d’Alzheimer, ces protéines tau se désagrègent en filaments formant des enchevêtrements. Les rails qui perdent ainsi leurs traverses ne peuvent plus se maintenir droits et faire circuler correctement les éléments essentiels à la survie du neurone.

Les terminaisons nerveuses situées tout au bout de l’axone seront les premières à dégénérer suite à ce manque de ravitaillement. La communication avec les neurones suivants dans le circuit s’en trouvera diminuée, puis complètement coupée quand le neurone entier dégénérera.


Crédit : Delphine Bailly, http://www.neur-one.fr

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