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 Livre 
        de référence et offre de conférences en neuroscience Est-ce 
        que mieux comprendre comment fonctionne notre «corps-cerveau» 
        peut aider à améliorer le monde ? 
 (Photos : Luc Trudel, Société Gatineau Monde, déc. 
        2014) |                                                 | 
        
          | Offres de présentations sur le 
              cerveau  Voici 
              une liste de conférences 
              que j'ai données par le passé dans différents 
              lieux et que je peux refaire sur demande. Il s'agit de présentations 
              Power Point de durée variable qui peuvent se poursuivre par 
              une période de questions et d'échanges avec le public. 
               La 
              décision de mettre en valeur ces présentations et 
              de les diffuser plus largement est venue suite à l'annonce 
              de l'arrêt du financement stable de l'INSMT le 31 mars 2013 
              (voir la colonne de droite sur la page d'accueil). Il n'y a pas 
              de coût fixe pour les conférences, c'est selon votre 
              budget et mes disponibilités en fonction de ce budget. Le 
              meilleur moyen pour me rejoindre demeure le courriel de la section 
              Contact.  
              La couleur du titre de chaque présentation  
              de la liste ci-dessous donne une idée de son niveau de difficulté 
              tel 
              que défini dans le site (jaune: débutant; 
              bleu: intermédiaire; rouge: avancé). Le texte et les 
              images du Power Point de chaque présentation ont été 
              archivés et sont accessibles en cliquant sur le titre (le 
              contenu de la conférence peut cependant avoir évolué 
              par rapport au contenu initial). Enfin, chaque présentation 
              d'une heure (à moins d'avis contraire) est accompagnée 
              de son objectif et d'un bref résumé. Au plaisir de vous visiter ! Bruno Dubuc (Montréal, Québec, 
              Canada) |  |  Aux dix conférences 
        initialement affichées au printemps 2013 (#1 à 10 ci-bas) 
        s'ajoutent six autres présentations créées par la 
        suite en 2013, sept autres en 2014, quatre en 2015, quatre en 2017, deux 
        en 2018, quatre en 2019, deux en 2021,  deux en 2022 et une en 2025 (identifiées par une étiquette 
        rouge). 
        
          | * * * * * Chaque 
            titre est cliquable et donne accès à l'ensemble du Power 
            Point de la présentation.* * * * * |  
        
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             VERSION 
            pour le cégep de l'Outaouais (18 mars 2025) Modifiée pour filer la métaphore thématique de la conquête. VERSION 
            pour le cégep de St-Jean-sur-Richelieu (19 mars 2025) Modifiée en incluant des questions d'étudiant.es dans la présentation. Et semblable à la version du Collège de Maisonneuve du 10 avril 2025 Objectif : montrer que nos comportements d'aujourd'hui peuvent être mieux compris à la lumière de notre longue histoire évolutive Tout le monde a un exemplaire unique de l’objet le plus complexe de l’univers entre les deux oreilles, notre cerveau ! Mais on n’en fait généralement pas grand cas, satisfait que nous sommes des représentations fidèles du monde qu’il nous fournit. Mais est-ce si simple ? À partir de certaines illusions d’optique, cette présentation vise à reconsidérer plusieurs phénomènes de la vie de tous les jours à la lumière de la longue histoire évolutive de notre cerveau. Les pressions sélectives qui ont sculpté nos circuits cérébraux pendant plus de 99% de l’évolution de notre espèce étaient bien différentes du monde dans lequel on évolue aujourd’hui. Notre rapport pas toujours évident au sucre, au stress, à la pornographie, à nos téléphones ou nos réseaux sociaux peut se comprendre beaucoup mieux dans cette perspective évolutive. Et plus largement encore, nous amener à une compréhension plus profonde de nous-même, où nos perceptions ne sont plus un « miroir » du monde extérieur mais bien une interprétation, une construction, ou encore une simulation faite par notre système nerveux. Bienvenue dans l’univers de votre Matrice cérébrale ! Prendrez-vous la pilule rouge pour plonger avec moi dans les mécanismes de notre pensée ? 
            
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             Objectif : montrer que les causes d'un simple geste sont multiples si l'on considère de grandes échelles de temps En suivant les questions du lieutenant Columbo, nous verrons qu’il n’est pas si  facile que cela de déterminer ce qui cause un comportement. Fidèle à son  approche unique,  Columbo procédera à reculons afin de comprendre ce qui a  provoqué le geste fatidique. Que s’est-il passé dans la tête de la femme dans  les secondes et les minutes qui ont précédé le coup ? Pour le savoir, il  faudra regarder comment se prennent les décision rapides, puis considérer des structures cérébrales comme l’amygdale ou l'hippocampe. Que s’est-il passé dans les heures et les  jours avant le geste ? Ici, Columbo devra faire appel à  l’endocrinologie, donc à l’influence des hormones. Que s’est-il passé durant l’adolescence et l’enfance difficile de cette femme ? Il faudra faire appel à la psychologie et à la biologie du  développement. Et que s’est-il passé enfin au cours des siècles et des  millénaires qui ont précédé le drame ? Il faudra voir comment la culture,  individualiste ou collectiviste, égalitaire ou inégalitaire, a pu jouer… |  
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             Objectif : présenter la triple évolution (cosmique, chimique et biologique) ayant mené du Big Bang aux sociétés humaines Cette présentation s'ouvre sur une question fondamentale :  d'où venons-nous ?           Nous tenterons d'y répondre en suivant la démarche rationnelle de M. Spock qui optera pour la seule approche qui a du sens           en biologie, c'est-à-dire dans une perspective évolutive.           Nous regarderons ensuite en quoi notre cerveau diffère de celui           des autres mammifères et plus particulièrement de nos plus           proches cousins les chimpanzés avec qui nous partageons tout de           même 98,5% de nos gènes.  |  
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          |  |  | Les « vrai ou faux » sur  le cerveau : souvent il y a du vrai dans le faux et du  faux dans le vrai ! Objectif : montrer qu'il y a souvent dans les affirmations sur le cerveau "du vrai dans le faux et du faux dans le vrai" L’étude du cerveau humain génère son lot d'affirmations de toutes sortes et de “neuromythes”. Ceux-ci reçoivent rapidement leur verdict, tel un tampon qui   clos la discussion à leur sujet : “Vrai” ou “Faux” ! Certaines instances   moins sensationnalistes font parfois un peu plus dans la nuance, y   allant de “Plutôt vrai” ou de “Parfois faux”. Mais j’ai l’impression que dans bien des cas c’est   encore grandement insuffisant et réducteur. Dans cette présentation, j'essaie de défendre cette idée à travers   plusieurs exemples concrets tirés des travaux les plus récents en   sciences cognitives ainsi qu’avec une perspective historique et   évolutive toujours essentielle. Histoire de vous convaincre que très souvent, en réalité   il y a du vrai dans le faux et du faux dans le vrai. Bref, que la pensée   dichotomique et le gros bon sens sont bien souvent l’ennemi de la   science. Et le doute son moteur principal. |  
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          |  |  | Est-ce que comprendre comment fonctionne notre  « corps-cerveau » peut aider à  améliorer le monde  ?            VERSION 
              Conférence du mercredi - Cégep de Victoriaville (FÉVRIER 
            2022) VERSION 
              UTA Boucherville (MARS 
            2022) VERSION 
              UTA Laprairie (OCTOBRE 
            2022) Objectif : Tout est dans le titre ! Histoire, sociologie, sciences politiques, philosophie : les sciences sociales et ses traditions nous aident depuis longtemps à expliquer les grands mouvements sociaux. Mais les défis auxquels fait maintenant face l'humanité exigent une meilleure compréhension de la psychologie et de la neurobiologie de l'être humain pour parvenir à changer les habitudes qui nous ont mené au bord d'une sixième extinction massive. C'est cette contribution des sciences cognitive à une meilleure compréhension des enjeux actuels  que cette présentation se propose d'explorer.    |  
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          |  |  | Ce 
            qui fait du tort et du bien à notre « cerveau-corps » VERSION Bibliothèque Multiculturelle (Laval) - MAI 2022 (durée : 1h15) Objectif 
              : présenter une compréhension unifiée de ce 
              qui fait du tort et du bien à notre « cerveau-corps » 
               Notre cerveau est un bricolage, le fruit dune 
              très longue évolution. Il est aussi une machine à 
              faire des prédictions et prépare donc constamment 
              des actions possibles selon les opportunités que lui offre 
              son environnement. Par ailleurs, on sait maintenant que tous les 
              grands systèmes du corps humain communiquent entre eux. Ce 
              qui fait que nos simulations mentales peuvent avoir un effet direct 
              bien concret sur notre corps et notre santé. Nous le constaterons 
              avec l'exemple du stress et de leffet placebo. Nous terminerons 
              en nous demandant comment on peu bien vivre aujourdhui avec 
              un cerveau de lâge de pierre et mentionnerons six choses 
              qui font du bien à ce « cerveau-corps ».
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          |  |  | Corps-cerveau VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de Joliette - NOVEMBRE 2021 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de Boucherville - NOVEMBRE 2022 (durée : 2h) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de Drummundville - FÉVRIER 2023 (durée : 2h) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de Longueuil - FÉVRIER 2023 (durée : 2h30) Objectif 
              : montrer, avec une perspective évolutive et quelques exemples 
              comme le stress et l'effet placebo, que coprs et cerveau ne font 
              qu'un.  Pendant des siècles, on a cru que lesprit 
              humain était désincarné. Puis, on sest 
              rendu compte que le cerveau lui était nécessaire. 
              On découvre aujourdhui que ce cerveau entretient des 
              liens si intimes avec le corps quon ne peut pratiquement plus 
              les considérer comme deux choses distinctes. À tout 
              moment, notre pensée senracine dans nos émotions 
              qui, elles-mêmes, sincarnent dans notre corps. Des phénomènes 
              comme le stress ou leffet placebo, qui seront présentés 
              lors de cette conférence, en sont des exemples typiques. 
              On sintéressera aussi au fait que len-vironnement 
              dans lequel nous nous trouvons influence, beaucoup plus que nous 
              le pensons, nos comportements. |   
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          |  |  | Connaître 
              notre cerveau pour mieux contrôler le stress et l'anxiété VERSION 
            pour la bibliothèque  du Vieux St-Laurent du 1er février 2024 Objectif : aider à distinguer 
              le "bon stress" (de courte durée) et le "mauvais 
              stress" (de longue durée) en offrant une perspective 
              évolutive qui permet de comprendre l'importance d'agir (fuite 
              ou lutte) Le stress chez nos ancêtres chasseurs-cueilleurs : 
              menace physique directe (mammouth !); réactions physiologiques 
              pour favoriser la fuite ou la lutte; retour à la normal et 
              sentiment de bien-être si la source de stress disparaît 
              rapidement; le sort de nos ancêtres pas stressés : 
              ils sont morts et nont pas laissé de descendants !
 Le stress chez lhumain daujourdhui : la menace 
              devient symbolique; on ne risque plus notre vie, mais la réaction 
              du corps est la même; car les menaces symboliques sont souvent 
              récurrentes (pressions sociales, remarques désobligeantes, 
              etc.) et causent du stress chronique; Les effets néfastes 
              sur la santé de ce stress à long terme; comment reconnaître 
              les situations stressantes dans nos vies; comment gérer le 
              stress : différents moyens pour différentes personnes; 
              le stress peut aussi être un allié
 quand il ne 
              dure pas longtemps !
 
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          |  |  | Autour 
              de lénaction et de Francisco Varela VERSION MISE À JOUR - 8 OCTOBRE 2020 Objectif : à partir de la présentation 
              qu'en fait Evan Thompson dans son livre "Mind in Life", 
              présenter en 5 grandes idées le concept d'énaction 
              de Francisco Varela  Introduction : Cerveau - Corps - EnvironnementLes sciences cognitives et leur évolution depuis un demi-siècle
 The Embodied Mind et Francisco Varela
 L'autopoïèse : la base de la théorie énactive
 L'énaction : cinq grandes idées interreliées 
              (entrecoupées de parenthèses, dont une plus longue 
              sur l'émergence des systèmes nerveux)
 Conclusion : Quel savoir pour l'éthique ?
 
 (présentation données dans le 
              cadre du cours PPA6445 - Raisonnement pédagogique de lenseignant 
              - Université de Montréal) |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Apprendre 
              comment fonctionne notre cerveau pour mieux... apprendre ! Objectif : présenter 
              de façon très simplifiée les mécanismes 
              neuronaux de l'apprentissage à travers 7 trucs pratiques 
             Présentation 
              conçue pour des élèves de secondaire 2 afin 
              de leur faire comprendre pourquoi, quand on tient compte du fonctionnement 
              de base du cerveau et de sa plasticité, on est plus en mesure 
              de s'aider à apprendre. La présentation est ponctuée 
              de plusieurs petits tests et vidéos ce qui permet d'aborder 
              de façon dynamique les 7 "trucs" suivants : Comprendre 
              quon peut saméliorer durant toute notre vie; 
              Porter attention; Répéter; Faire des tests de rappel; 
              Bien dormir et espacer les périodes dapprentissage; 
              Être motivé; Créer des liens et des associations 
              surprenantes. Ces trucs sont largement employés par les participant.es 
              aux championnats de mémorisation, sujet que l'on aborde en 
              conclusion. 
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          |  |  |  |   
          |  |  | Henri 
              Laborit : l'Homme et la ville Objectif : faire connaître 
              cet ouvrage multidisciplinaire de Laborit sur la place de l'être 
              humain en ville   Appelé à intervenir dans 
              le cours " Aspects humains de l'architecture " du baccalauréat 
              en architecture de l'Université Laval à Québec, 
              j'ai présenté quelques grandes idées de ce 
              livre de Laborit publié en 1971 dans la foulée de 
              son expérience à l'Université de Vincennes. 
              Il y est donc question de niveaux d'organisation et de l'approche 
              multidisciplinaire, deux aspects importants de la démarche 
              de Laborit. Sont ensuite survolées ses contributions à 
              notre compréhension du stress chronique (ou inhibition de 
              l'action), de l'histoire évolutive de notre cerveau, de l'origine 
              des inégalités et des hiérarchies de dominance, 
              de la plasticité cérébrale et de nos automatismes 
              de pensée, etc. Je termine en présentant le concept 
              d'affordance qui fait un retour en sciences cognitives et qui permet 
              d'actualiser les propos de Laborit.
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          |  |  |  |   
          |  |  | La 
              neurobiologie du bonheur VERSION 
              pour l'Université du Québec à Montréal (UQAM) du 31 janvier 2022 VERSION 
            pour la bibliothèque  du Vieux St-Laurent du 8 juin  2023 Objectif : rappeler d'où vient 
              et à quoi sert notre cerveau et voir si cela ne pourrait 
              pas nous écalirer un peu sur différentes formes de 
              bonheur Cette présentation établira 
              quelques liens entre les connaissances contemporaines sur le fonctionnement 
              du cerveau et la question du bonheur ou, du moins, du plaisir et 
              du bien-être. Elle rappellera, par exemple, que le travail 
              du cerveau, c'est de permettre au corps d'approcher les ressources 
              bonnes pour lui et d'éviter les dangers. Bref, de rester 
              en vie!
 Est-ce que ça suffit pour être heureux? Est-ce que 
              le sport, les drogues, l'amour ou largent sont un gage de 
              bonheur? Et qu'en est-il de choses simples et naturelles comme l'absence 
              de stress ou nos relations avec nos proches ? Iraient-elles dans 
              le sens de cet «état durable de plénitude» 
              qui définit le bonheur ?
 
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          |  |  |  |   
          |  |  | Henri 
              Laborit, un précurseur en neurobiologie VERSION 
              pour l'Université du troisième âge de Drummondville 
              (moins centrée sur le libre arbitre) (OCOTBRE 2018)  VERSION 
            pour l'Université du troisième âge de Longueuil (NOVEMBRE 2022) VERSION 
            pour l'Université du troisième âge de Sainte-Julie (FÉVRIER 2024) Objectif : présentation dont 
              lobjectif est triple : 1) donner un aperçu des connaissances 
              actuelles dans le domaine des sciences cognitives; 2) montrer en 
              quoi les travaux et idées de Laborit ont contribué 
              au développement de certaines de ces connaissances; 3) ouvrir 
              sur la question du libre arbitre sur laquelle Laborit a beaucoup 
              réfléchi.  Brève biographie de Laborit :  Né en 1914, Henri Laborit est dabord 
              un chirurgien qui a uvré dans la marine française 
              de la fin des années 30 au début années 
              50. Il sest ensuite progressivement intéressé 
              à la biochimie pour comprendre pourquoi ses patients mouraient 
              même quand son acte chirurgical était parfaitement 
              exécuté selon les règles de lart de lépoque. 
              Il est ensuite allé vers la pharmacologie, étant à 
              lorigine dune véritable révolution en 
              psychiatrie en 1951 avec la découverte du premier neuroleptique, 
              la chlorpromazine, (qui lui valut, avec dautres, le prix Albert 
              Lasker, léquivalent américain du prix Nobel). 
              Il fonda ensuite un laboratoire de recherche sur les bases biologiques 
              des comportements (laboratoire indépendant de lÉtat 
              pendant plus de 35 ans). Cest quelquun qui nhésita 
              pas, à une époque où cétait encore 
              très mal vu, à réfléchir sur les conséquences 
              de ses découvertes sur lurbanisme, lorganisation 
              sociale, politique et économique. Cela fit de lui un penseur 
              multidisciplinaire, un philosophe et un écrivain prolifique 
              avec plus dune trentaine douvrages. Beaucoup de gens 
              lont connu à travers le film dAlain Resnais « 
              Mon oncle dAmérique », grand prix spécial 
              du jury à Cannes en 1980, où il interprète 
              son propre rôle. Laborit est décédé en 
              1995, à lâge de 80 ans. |   
          |  |  |  |   
          |  |  | L'expérience 
              subjective sous la loupe des sciences cognitives : l'approche énactive 
              de Francisco Varela Objectif : à partir du livre 
              "Quel savoir pour l'éthique ? Action, sagesse et cognition." 
              de Francisco Varela, présenter quelques concepts influents 
              de cet auteur dans les sciences cognitives contemporaines Présentation visant à rendre 
              accessible certains concepts développé par le neurobiologiste 
              Francisco Varela, notamment ceux de micro-mondes, de micro-identités 
              et de ruptures, tels que présentés dans son livre 
              "Quel savoir pour l'éthique ? Action, sagesse et cognition." 
              (1996). Pour cela, on suit un parcours qui va du moléculaire 
              au social, inspiré des 5 niveaux d'organisation du Cerveau 
              à tous les niveaux. On présente donc d'abord le concept 
              d'autopoïèse, travaux théoriques sur l'autonomie 
              du vivant issu des travaux d'Humberto Maturana et de Francisco Varela 
              dans les années 1970. De cette autonomie du vivant découle 
              toute signification qui trouve son ancrage dans le corps même 
              de l'organisme et de la nécessité de maintenir sa 
              structure. Les grandes lignes de l'approche énactive de la 
              cognition, avec les concepts de couplage avec l'environnement et 
              de boucle sensori-motrice sont aussi abordées.  On présente ensuite le caractère 
              dynamique du cerveau humain est les réseaux transitoires 
              qui émergent de la compétition et des coalitions de 
              multiples assemblées de neurones. Les notions de micro-mondes, 
              de micro-identités est des points de rupture entre les deux 
              peuvent ainsi être mieux comprises à la lumière 
              des mécanismes cérébraux sous-jacents. Une 
              attention particulière est portée aux conditions favorisant 
              la prise de conscience de ces points de rupture, source de créativité 
              pour Varela.  On conclut brièvement sur la question 
              du "moi" que l'on ressent comme quelque chose d'unique 
              et de propre à chaque individu, bien qu'il occulte une succession 
              constante de micro-identités. Ce "moi" n'est pour 
              Varela qu'une construction virtuelle découlant de nos capacités 
              langagières, elles-mêmes découlant du caractère 
              éminemment social de notre espèce. Cette construction 
              tenace est finalement rapprochée de notre sensation de libre 
              arbitre et de responsabilité individuelle qui, selon d'autres 
              acteurs des sciences cognitives, découlerait du même 
              impératif.  |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Comment 
              on ne peut plus concevoir le cerveau au XXIe siècle (partie 
              1)  Comment 
              on ne peut plus concevoir le cerveau au XXIe siècle (partie 
              2)  VERSION 
              pour l'Université du troisième âge de Boucherville 
              (Février 2017)
 Objectif : première partie d'une 
              conférence en deux volets, le premier se concentrant sur 
              le cerveau et le second sur les relations entre cerveau, corps et 
              environnement  Présentation générale 
              du cerveau conçue pour des étudiant.es en ostéopathie. 
              À travers un parcours qui descend les niveaux d'organisation 
              du cérébral, au neuronal et au moléculaire, 
              puis remonte vers les circuits neuronaux et les réseaux cérébraux 
              à large échelle, on tente de démontrer que 
              certaines métaphores sur le cerveau (ensemble de jazz, torrent 
              dans une forêt) sont bien meilleures que d'autres (ordinateur, 
              bibliothèque, etc) pour décrire le caratère 
              dynamique incessant de l'activité cérébrale. |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Ce 
              qui façonne un individu : évolution et développement VERSION 
              "Les processus dynamiques qui façonnent un individu
 
              à tous les niveaux !" (NOVEMBRE 2017)  VERSION 
              Semaine des sciences humaines- Cégep de l'Outaouais (AVRIL 
              2018)  VERSION du 20 octobre 2020 de Que  veut dire « connaître »… à  tous les niveaux ? VERSION du 22 octobre 2020 de Que  veut dire « connaître »… à  tous les niveaux ?  VERSION du 19 octobre 2023 d'une intervention à l'UQAM dans le séminaire de maîtrise  EFA 7910  Objectif : présenter la psychologie 
              d'un individu comme étant le fruit d'influences évolutives 
              et développementales Les traces de l'évolution (mutations 
              de l'ADN) ont fait diverger les espèces vivantes tout comme 
              les traces qui s'emmagasinent dans notre système nerveux 
              durant notre vie nous font diverger de qui on a été 
              plus jeune. Durant cette présentation,nous tenterons d'abord 
              d'appréhender la longue histoire de notre système 
              nerveux construit à partir de la boucle sensori-motrice (comme 
              tous les systèmes nerveux) mais possédant énormément 
              "d'interneurones" ou de "cortex associatif" 
              nous permettant de nous détacher de ces contingences sensorimotrices. 
              Nous verrons aussi comment, au début du développement 
              de l'enfant, c'est cette expérience sensori-motrice qui domine. 
              Toutefois, la psychologie développemental actuelle s'éloigne 
              du schéma piagécien des stades successifs et cumulatifs 
              au profit d'une conception où les différentes compétences 
              se chevauchent et apparaissent beaucoup plus tôt que l'on 
              pensait chez le bébé. Les travaux d'Oliver Houdé 
              sur l'inhibition du cortex préfrontal permettant de résister 
              à des heuristiques spontanées afin de permettre à 
              des mécanismes plus logiques et rationels de s'exprimer fournissent 
              une explication intéressante à ces phénomènes. 
             |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Notre 
              cerveau, bricolage de l'évolution Objectif : montrer comment notre cerveau 
              a été bricolé par l'évolution il y a 
              fort longtemps et doit souvent faire aujourd'hui du "recyclage 
              neuronal" Nous vivons dans notre monde moderne avec 
              un cerveau qui est pratiquement le même que nos ancêtres 
              chasseurs cueilleurs d'il y a au moins 50 000 ans. Sous le vernis 
              culturel de notre époque, ce vieux cerveau contraint plusieurs 
              aspects de notre comportement quotidien, de notre dépendance 
              à Facebook à la simple remarque qui nous met à 
              l'envers. Après une petite intro évolutive centrée 
              sur lémergence des systèmes nerveux et limportance 
              de la boucle sensorimotrice, nous verrons comment des formes dapprentissage 
              rudimentaires comme les conditionnements (classiques et opérants) 
              sont toujours à luvre dans notre cerveau et comment 
              elles sont exploitées par la publicité. On présentera 
              par la suite quelques exemples de « recyclage neuronal », 
              à savoir comment de vieilles structures cérébrales 
              ayant évolué pour une fonction (la reconnaissance 
              visuelle des formes fines, lorientation spatiale) ont été 
              recyclé pour une autre fonction (la lecture, la mémoire 
              déclarative humaine). On terminera en parlant un peu desprit 
              critique, et en quoi notre gros cortex (qui représente 80% 
              du poids du cerveau humain) peut nous aider là-dessus
 |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Les 
              croyances sous la loupe des neurosciences
 Objectif : Examiner quelques-unes de 
              nos croyances à la lumière des connaissances actuelles 
              sur le cerveau Les croyances, en nous aidant à décider 
              rapidement dans un monde complexe, ont certainement eu une valeur 
              de survie importante. Croire est donc ce qui nous vient encore le 
              plus facilement à lesprit et rejeter une croyance nécessite 
              un effort. Mais cet effort est pourtant nécessaire car croire 
              aveuglément à tout ce que lon peut justifier 
              avec le langage nest peut-être pas lattitude la 
              plus sage à avoir. Pour s'en prémunir, on doit recourir 
              à un mode de pensée plus rationel. Celui-ci, rendu 
              possible par des phénomènes plus récents dans 
              notre évolution comme linhibition corticale, nous permet 
              aujourdhui de vivre encore mieux, avec notre environnement, 
              et surtout avec les autres. |   
          |  |  |  |   
          |  |  | La 
              neurobiologie du désir VERSION 
              "La neurobiologie de l'amour" - NOVEMBRE 2019 VERSION 
              avec déconstruction de quelques neuromythes au début 
              - AVRIL 2017 Objectif : Explorer les bases biologiques 
              de la redoutable (!) séquence "désir sexuel - 
              amour romantique - attachement parental" chez l'humain Qu'est-ce que le désir d'un point du 
              point de vue des neurosciences ? Ce sont des éléments 
              de réponse à cette question que cette présentation 
              voudrait apporter. En commençant d'abord par rappeler la 
              longue histoire évolutive des espèces animales qui 
              a permis l'émergence du système nerveux et hormonale. 
              En rappelant ensuite rapidement le fonctionnement de base de ces 
              deux systèmes spécialisés et en montrant comment 
              ils collaborent pour assurer nos besoins fondamentaux. Et finalement 
              en nous attardant un peu plus sur les rouages de la reproduction 
              animale et son avatar humain, le désir amoureux. Nous constaterons 
              alors que si notre cortex cérébral permet une expression 
              multiforme de ce désir, certaines molécules, comme 
              l'ocytocine, jouent encore un rôle déterminant.   |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Mythes 
              et réalité sur le fonctionnement du cerveau VERSION 
              MISE À JOUR - AVRIL 2015 (Carrefour 
              Mousseau) Objectif : Déconstruire quelques 
              mythes sur le cerveau, notamment celui du 10%, en offrant une perspective 
              évolutive et des métaphores alternatives Pas facile de déconstruire quelques 
              mythes sur le cerveau sans exposer minimalement doù 
              il vient, ce quil fait et de quoi il est construit. Cest 
              ce que le premier tiers de cette présentation tente de faire 
              en présentant rapidement lorigine évolutive 
              de notre système nerveux avec le caractère fondamental 
              de la boucle sensori-motrice. À partir de là, il devient 
              possible de voir les grandes différences de fonctionnement 
              entre notre cerveau et un ordinateur, entre notre mémoire 
              et un disque dur. De même, à mesure que nous prendrons 
              conscience du caractère dynamique et spontané de lactivité 
              de nos circuits nerveux, des mythes comme celui de personnalités 
              « cerveau droit ou cerveau gauche » ou pire, 
              celui voulant quon nutilise que 10% de notre cerveau, 
              voleront littéralement en éclat
 La forêt, 
              la symphonie ou le torrent deviendront alors autant de métaphores 
              riches et justes pour les remplacer.
 |   
          |  |  |  |   
          |  |  | La 
              construction des théories scientifiques Objectif 
              : présenter ce que sont un modèle, une hypothèse 
              et une théorie scientifique en donnant des exemples issus 
              des neurosciences Les méthodes scientifiques sont souvent 
              méconnues du grand public, suscitant autant de doutes non 
              justifiés que dattentes non fondées. En prenant 
              lexemple des neurosciences, qui sintéressent 
              au fonctionnement de notre cerveau, on verra comment la science 
              se construit, pas à pas, et en quoi celle-ci se distingue 
              notamment de lapproche religieuse. Après une mise en 
              contexte évolutive de notre cerveau et un peu de théorie 
              sur les modèles, hypothèses et théories scientifiques, 
              trois exemples seront développés : la théorie 
              de lévolution, la théorie du neurone et trois 
              grands paradigmes en sciences cognitives au XXe siècle (le 
              cognitivisme, le connexionnisme et les systèmes dynamiques 
              incarnés).    (conçue dans le cadre de la Semaine 
              de la philosophie 2014 du Collège Ahuntsic) |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Cet 
              objet le plus complexe de lunivers connu dont nous possédons 
               tous un exemplaire entre les deux oreilles  VERSION 
              pour l'École secondaire dÉducation Internationale 
              McMasterville (secondaire 5 - MAI 2017) VERSION 
              pour l'École secondaire dÉducation Internationale 
              McMasterville (secondaire 5 - MAI 2016) VERSION 
              "Ce quest le cerveau, et ce quil nest pas" 
              (Société 
              Gatineau Monde - DÉCEMBRE 2014) VERSION 
              MISE À JOUR - MAI 2015 VERSION 
              "Ce quest le cerveau, et ce quil nest pas" 
              (Conférence de prestige du Cégep Beauce-Appalaches- 
              OCTOBRE 2016) Objectif : montrer ce que les données 
              de l'évolution et des neurosciences nous disent sur ce que 
              nous sommes et ne sommes pas Cette présentation sur le cerveau s'ouvre 
              sur trois questions fondamentales : Que sommes-nous ? D'où 
              venons-nous ? Que faisons-nous ? Nous tenterons d'y répondre 
              de la seule façon qui a du sens en biologie, c'est-à-dire 
              dans une perspective évolutive. Cela débouchera sur 
              nos différents types de mémoire et comment elles évoluent 
              au cours de notre vie. Nous esquisserons par la suite quelques avancées 
              récentes des neurosciences contemporaines; neurogenèse, 
              cellules gliales, connectome, caractère dynamique de notre 
              activité cérébrale, cognition incarnée, 
              etc. et ce qu'elles font tomber comme dogme et comme "neuromythe". 
              Bref ce qu'elles nous disent sur ce que le cerveau est et peut-être 
              surtout sur ce qu'il n'est pas. Nous conclurons en examinant ce 
              que tout cela signifie concrètement par rapport à 
              nos habitudes de vie quotidienne telles : alimentation, exercice, 
              stress, stimulation intellectuelle et sociale.
 |   
          |  |  |  |   
          |  |  | L'être 
              humain, un drôle d'animal (ou quest-ce que les neurosciences 
              ont à dire sur ce que nous sommes ?)
 VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de LaSalle - JANVIER 2025 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de La Prairie - NOVEMBRE 2023 (durée : 2h) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de Dorion - MARS 2023 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de Sainte-Julie - NOVEMBRE 2022 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge des Jardins de Napierville - AVRIL 2022 (durée : 2h15) VERSION TRARA de la MRC RDN - FÉVRIER 2022 (durée : 1h) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de Saint-Jean-sur-Richelieu - OCTOBRE 2021 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de Joliette - OCTOBRE 2019 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de Sorel-Tracy - MARS 2019 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de St-Léonard-Anjou - FÉVRIER 2019 (durée 
              : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de St-Bruno - FÉVRIER 2019 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence au cégep du Vieux-Montréall - AVRIL 
              2018 (durée : 2h15) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de Beloeil - FÉVRIER 2018 (durée : 2h15) VERSION 
              "Les Mercredis des sciences humaines" (cégep de 
              Victoriaville - NOVEMBRE 2014)  Objectif 
              : brosser un tableau général de ce que les neurosciences 
              apportent à la question de la nature humaine
 Cette présentation a été 
              conçue pour être donnée dans le deuxième 
              cours de philosophie des cégeps du Québec intitulé 
              " l'être humain ". Comme pour ce cours, elle aborde 
              la nature humaine sous un angle anthropologique mais en mettant 
              l'emphase sur les données des neurosciences qui permettent 
              de mieux la comprendre. En quoi notre cerveau diffère-t-il 
              de celui de nos plus proches cousins les chimpanzés ? Est-ce 
              seulement sa plus grande taille qui fait une différence ? 
              À quoi correspond concrètement le souvenir d'un apprentissage 
              dans le cerveau ? En quoi cela est-il si différent de la 
              mémoire d'un ordinateur ? Quel est le lien entre un réseau 
              routier, un torrent ou un orchestre symphonique et la façon 
              dont notre cerveau est fait et fonctionne ? Voilà quelques 
              questions pour lesquelles on esquissera des pistes de réponse 
              durant cette heure. 
 |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Nos 
              mémoires  VERSION 
              45 minutes - OCTOBRE 2015 Objectif : offrir un aperçu 
              de nos différents systèmes de mémoire et montrer 
              comment leur compréhension peut nous permettre de les améliorer "On pourrait presque dire qu'un être 
              vivant est une mémoire qui agit", disait Henri Laborit. 
              Dès l'apparition des premiers systèmes nerveux, la 
              capacité de retenir les associations gratifiantes ou douloureuses, 
              pour ensuite les répéter ou les fuir, s'est avéré 
              adaptatif et s'est donc développé au fil de l'évolution 
              des espèces animales. Au point où, chez l'être 
              humain, plusieurs systèmes mnésiques impliquant des 
              structures cérébrales distinctes cohabitent et permettent 
              de rendre compte de tout ce qu'on peut emmagasiner comme apprentissage. 
              Nous donnerons donc un aperçu de ces différents systèmes 
              de mémoire chez l'être humain, pour ensuite décrire 
              les facteurs susceptibles de les influencer. Et nous verrons comment 
              les différents trucs mnémotechniques, dont certains 
              remontent à l'Antiquité grecque, sont construits sur 
              le caractère affectif ou associatif de nos processus mnésiques.
 |   
          |  |  |  |   
          |  |  | La 
              nécessaire multidisciplinarité pour comprendre le 
              cerveau VERSION 
              "Quest-ce que les neurosciences et les sciences cognitives 
              ont à dire sur ce que nous sommes ?" (NOVEMBRE 2014) 
             VERSION 
              MISE À JOUR - AVRIL 2015
 Objectif : présenter des domaines 
              de recherche spécialisés autour des neurosciences 
              et des efforts transdisciplinaires pour créer des liens entre 
              eux De la molécule à la pensée 
              humaine, le système nerveux est constitué de multiples 
              niveaux dorganisation responsables en bout de ligne de la 
              complexité de nos sociétés. Tant les sciences 
              « humaines » (sociologie, sciences politiques, psychologie, 
              etc.) que les sciences « pures » (biologie, biochimie, 
              génétique, etc.) se spécialisent sur lun 
              ou lautre de ces niveaux dorganisation. Or une véritable 
              compréhension du fait humain nécessite un effort de 
              mise en commun des savoirs de ces disciplines. Nous verrons à 
              travers quelques exemples puisés dans lhistoire des 
              sciences cognitives toute la fécondité mais aussi 
              les difficultés inhérentes à cette démarche.
 |   
          |  |  |  |   
          |  |  | L'expansion 
              du cortex associatif ("The evolution of distributed 
              association networks in the human brain") Objectif : présenter l'article 
              de Randy L. Buckner et de Fenna M. Krienen publié dans Trends 
              in Cognitive Sciences, Volume 17, Issue 12, 648-665, 13 November 
              2013 Le cortex cérébral humain a 
              pris beaucoup d'expansion par rapport à celui des autres 
              primates, et plus particulièrement dans ses régions 
              associatives. Une hypothèse est ici proposée pour 
              expliquer la façon dont ces réseaux associatifs ont 
              pu prendre une telle importance avec des propriétés 
              cruciales pour la cognition humaine. L'expansion rapide du cortex 
              lui a permis de se détacher des contraintes de gradients 
              moléculaires et des cascades d'activités qui président 
              à l'établissement des hiérarchies sensorielles. 
              Ce qui vient à remplir l'espace entre ces hiérarchies 
              sensorielles devient ainsi constitué de réseaux densément 
              interconnectés à travers tous le cortex et dont la 
              maturation se fait tardivement. Les limites de cette hypothèse 
              "du port d'attache" sont considérées ainsi 
              que ses implications pour la compréhension des caractéristiques 
              essentielles du cerveau humain en tant que résultat de cette 
              expansion corticale disproportionnée.
   |   
          |  |  |  |   
          |  |  |  
              Bref survol de dix ans de neurosciences cognitives Objectif : rendre compte de quelques 
              avancées et tendances ayant émergé dans le 
              domaine des neurosciences depuis une décennie Commande de l'Institut des sciences cognitives 
              de l'UQAM pour souligner son 10e anniversaire à l'automne 
              2013, cette présentation propose un survol de quelques avancées 
              récentes dans le domaine des neurosciences cognitives, des 
              axones couplés électriquement aux potentiels d'action 
              qui voyagent " dans le mauvais sens " et participent à 
              la plasticité des synapses, en passant par la communication 
              hybride digitale / analogue le long des mêmes axones. On s'intéressera 
              ensuite à " l'autre moitié du cerveau ", 
              c'est-à-dire les cellules gliales dont la fonction de communication 
              suscite le débat, ainsi qu'au phénomène de 
              neurogenèse et à ses fonctions possibles. Qui dit 
              neurones dit évidemment connexions entre eux et nous verrons 
              comment toutes sortes de grands projets nés depuis 5 ou 10 
              ans tentent, chacun à leur manière, d'établir 
              le "connectome" du cerveau humain, cette carte routière 
              de nos connexions neuronales. Les réseaux fonctionnels qui 
              en résultent à l'échelle cérébrale 
              seront ensuite abordés, ainsi que les nombreuses techniques 
              qui permettent maintenant d'appréhender la forme générale 
              de ce réseau qui s'affiche de plus en plus comme une organisation 
              modulaire de type " small world ". Un réseau dans 
              lequel il se passe par ailleurs "toujours quelque choses", 
              le réseau du mode par défaut et les incessants phénomènes 
              oscillatoires venant constamment nous rappeler la forte activité 
              endogène du cerveau qui en fait tout sauf un organe passif 
              attendant d'être stimulé. |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Les 
              neurones de la lecture VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
              âge de Boucherville - OCTOBRE 2019 (durée : 2h) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de Beloeil - OCTOBRE 2021 (durée : 2h) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de Joliette - MARS 2023 (durée : 2h30) VERSION 
              Conférence à l'Université du troisième 
            âge de Varennes - OCTOBRE 2023 (durée : 2h30) Objectif 
              : exposer qu'est-ce que lire pour un neurobiologiste et comment 
              le cerveau y parvient Quest-ce que lire pour un neurobiologiste 
              ? Cest rendre accessible les aires cérébrales 
              du langage aux régions visuelles du cerveau. Logique, mais 
              pas facile à expliquer pour autant. Car il sest écoulé 
              trop peu de temps depuis linvention de lécriture 
              (quelques milliers dannées) pour quune telle 
              région cérébrale assurant le pont entre zones 
              visuelles et du langage ait pu être façonnées 
              par lévolution de notre lignée qui se compte, 
              elle, en centaines de milliers, voire en millions dannées. 
              Et pourtant, une fois la lecture apprise, ce comportement pourtant 
              complexe seffectue avec une aisance et une rapidité 
              remarquable. En sinspirant de louvrage « Les neurones 
              de la lecture », de Stanislas Dehaene, nous verrons durant 
              cette séance comme le cerveau a « recyclé » 
              certaines aires cérébrales ayant évolué 
              pour dautres fonctions, et comment la constitution des systèmes 
              décriture a même été contrainte 
              par le cerveau particulier de lespèce humaine.  Durée 
              : 1 heure (pour une version de 20 minute, cliquez ici) |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Des 
              dogmes qui tombent  Objectif 
              : montrer l'évolution des théories et des concepts 
              en neurosciences Le mot est peut-être un peu fort, reste 
              que certaines affirmations sur le cerveau ont été 
              faites avec tellement dautorité, et ce parfois pendant 
              des décennies, que la frontière entre modèle 
              bien étayé et principe dogmatique était assez 
              floue
 « Théorie des trois cerveaux de MacLean 
              », « on naît avec notre stock de neurones et on 
              ne fait quen perdre toute notre vie », « les cellules 
              gliales nassurent quun rôle de soutien », 
              voilà des constats qui ont la vie dure mais que les travaux 
              des 10 ou 20 dernières années en neurosciences ont 
              pour le moins relativisé, quand ce nest pas tout simplement 
              infirmé. Cette séance tentera donc dune part 
              de réfléchir sur ce qui conditionne la cristallisation 
              de certaines idées en science, et dautre part de voir 
              comment laccumulation de données « a-normales 
              », cest-à-dire qui sortent du paradigme dominant 
              du moment, en viennent à faire tomber ces dogmes.  |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Voir 
              le cerveau en couleur  Objectif 
              : constater la grande diversité de techniques d'imagerie 
              cérébrale, leur principe de fonctionnement et leurs 
              limites  Depuis que les techniques dimagerie 
              cérébrale sont devenues plus accessibles depuis une 
              vingtaine dannées, il ne se passe pas une semaine sans 
              que les médias relaient une étude accompagnée 
              dune belle image du cerveau avec des zones colorées 
              qui « sallument » quand le sujet fait telle ou 
              telle tâche. Sans rien enlever à lapport considérable 
              que ces nouveaux outils ont permis en donnant accès en temps 
              réelle à lactivité fonctionnelle du cerveau, 
              il nen reste pas moins que ses limites méthodologiques 
              sont rarement explicitées, quand elles ne sont pas simplement 
              escamotées. Il en résulte souvent une vision simpliste 
              de lactivité cérébrale où lidée 
              fausse de « centre de » continue dêtre transmise. 
              À travers une critique de limagerie cérébrale 
              nous tenteront donc dexposer un peu ces limites. Et nous évoqueront 
              quelques techniques relativement nouvelles comme lIRM de diffusion 
              ou la technique Clarity, qui permettent elles aussi, avec leurs 
              contraintes mais aussi leurs avantages propre, de constater la complexité 
              de nos réseaux de neurones.  |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Modèles 
              et concepts en neuroscience (et fiabilité ou non de nos perceptions) 
             Objectif 
              : caractériser les modèles, concepts et discours scientifiques 
              et montrer la faillibilité de nos sens Le cerveau humain est le fruit d'une longue 
              évolution qui en a fait " l'objet de l'univers le plus 
              complexe que nous connaissons ". Or, nous avons tous et toutes 
              la chance de posséder un exemplaire de cet objet entre les 
              deux oreilles et nous bénéficions chaque jour de la 
              précision qu'il permet à nos gestes ou la richesse 
              qu'il procure à notre langage. Mais notre cerveau est-il, 
              à part peut-être quelques petits oublis, la machine 
              parfaite et performante qu'il nous donne souvent l'impression d'être 
              ? C'est ce que nous essaierons de voir durant cette présentation 
              à travers l'histoire de divers modèles qui ont essayé 
              d'en décrire le fonctionnement. Et nous verrons que la critique 
              de chacun d'eux met en évidence des failles qui devraient 
              pour le moins nous inciter à exercer un certain scepticisme 
              quant aux perceptions qui sont à la base de notre pensée. 
              
 (Présentation conçue pour le 
              cours de cégep Philo I : "Philosophie et rationalité 
              ") |   
          |  |  |  |   
          |  |  | Libre 
              arbitre et neuroscience  VERSION 
              MISE À JOUR - MARS 2014 Objectif 
              : montrer l'éclairage nouveau qu'apportent les neurosciences 
              sur la question du libre arbitre En examinant d'abord la position de deux neurobiologistes 
              ayant écrit sur la question du libre arbitre, Henri Laborit 
              et Michael Gazzaniga, nous verrons comment les données issues 
              des neurosciences peuvent soutenir alternativement une position 
              très déterministe (Laborit) ou une autre qui tente 
              de conserver la notion de liberté et de responsabilité 
              individuelle (Gazzaniga). L'impression que nous avons d'être 
              l'auteur de nos actes sera aussi examinée, entre autres à 
              travers la célèbre expérience de Benjamin Libet 
              et celles de Daniel Wegner qui soutiennent l'idée que cette 
              impression est fabriquée par le cerveau et ne constitue pas 
              une preuve convaincante que cest notre intention consciente 
              qui est à lorigine de nos actions. Finalement, les 
              principes d'autorégulation et d'aptitudes au choix rationnel 
              de Roy Baumeister seront abordés en guise de troisième 
              voie, avec en son centre la notion de "degrés de liberté" 
              et de "libération progressive de ses déterminismes" 
              par la compréhension des causes des comportements. |   
          |  |  |  |   
          | 1 |  | Le 
              cerveau et ses différents niveaux d'organisation 
              (p.16 à 86)  VERSION 
              pour le 17e Colloque AQISEP  21 Mars 2018  (Durée 
              : 1 heure) Objectif : susciter l'intérêt 
              pour le fonctionnement du cerveau humain Survol du cerveau 
              humain sur le mode impressionniste. Ses mécanismes de base 
              au niveau cellulaire ( neurones) et moléculaire (synapses). 
              Plasticiété cérébrale. Liens avec le 
              reste du corps et comment ce corps-cerveau réagit au stress. Durée : 20 minutes |   
          |  |  |  |   
          |     2 |  | Tout 
              ce que le cerveau n'est pas 
               
                | Objectif 
                    : déconstruire quelques mythes sur le cerveau humain 
                    tout esquissant ses modes de fonctionnement à différents 
                    niveaux d'organisation Cette présentation, qui aurait 
                    tout aussi bien pu s'appeler "Cerveau 101" ou encore 
                    "Le cerveau pour les nuls", est un cours d'introduction 
                    à l'objet le plus complexe de l'univers connu dont 
                    on possède tous et toutes un exemplaire entre les deux 
                    oreilles... C'est donc un cours qui s'adresse à toutes 
                    les personnes qui pensent qu'on n'utilise que 10 % de notre 
                    cerveau, c'est-à-dire malheureusement au moins encore 
                    90% de la population ! (Environ la moitié du contenu 
                    ce cette présentation est le même que la suivante 
                    ("Parlons cerveau en ce printemps québécois 
                    2012").) |  |  
        
          |  |  |  |  
          |     3 |  | Parlons 
              cerveau et printemps québécois 2012  (MISE À JOUR - FÉVRIER 2013) 
             
               
                | Objectif 
                    : donner un apreçu des nombreux phénomènes 
                    qui se déroulent constamment en parallèle dans 
                    le cerveau humain à partir d'une situation sociale 
                    particulière  Saviez-vous 
                    que notre cerveau n'est pas né de la dernière 
                    pluie, mais est le fruit d'une longue évolution qui 
                    bricole avec ce qu'elle a déjà trouvé 
                    ? Qu'il ne fonctionne pas, mais alors là pas du tout 
                    comme un ordinateur ? Ou encore que sa principale activité 
                    est de se modifier lui-même à tout moment ? Voilà 
                    des questions abordées dans cette présentation 
                    construite à partir du site web Le cerveau à 
                    tous les niveaux. Elle s'ouvre et se termine sur des problématiques 
                    sociales en lien avec la grève étudiante du 
                    printemps 2012, avec entre les deux un itinéraire parcourant 
                    les différents niveaux d'organisation sous-jacent jusqu'au 
                    niveau moléculaire.  Durée :1 
                    heure 10 minutes (Environ la moitié du contenu 
                    ce cette présentation est le même que la précédente 
                    ("Tout ce que le cerveau n'est pas").) |  |  
        
          |  |  |  |  
          |     4 |  | Neurones 
              vs hormones  VERSION 
              MISE À JOUR - MARS 2013 VERSION 
              MISE À JOUR - MARS 2014 
               
                | Objectif 
                    : démontrer le caractère inextricable de notre 
                    câblage cérébral et des neuromodulation 
                    homonales affectant le cerveau mais aussi l'ensemble du corps Cette présentation donne un aperçu 
                    du côté "Docteur Jeckyll et Mr. Hyde" 
                    de notre système nerveaux, c'est-à-dire le cerveau 
                    câblé versus le cerveau hormonal. Notre survol 
                    de ces deux perspectives complémentaires se fera à 
                    travers les ouvrages phares de Jean-Pierre Changeux et Jean-Didier 
                    Vincent que sont lHomme neuronal (1983) et la Biologie 
                    des passions (1986). Nous présenterons donc dans un 
                    premier temps le caractère à la fois génétiquement 
                    déterminé et très plastique de notre 
                    câblage cérébral. Puis nous retracerons 
                    l'émergence de la neuroendocrinologie et verrons comment 
                    ses neuromodulations affectent d'une manière globale 
                    non seulement de vastes régions de notre cerveau, mais 
                    aussi notre corps tout entier par l'entremise de l'hypothalamus 
                    et de l'hypophyse. |  |  
        
          |  |  |   |  
          |     5 |  | Le 
              cerveau à tous les niveaux : un exemple doutil pour 
              vulgariser les sciences cognitives 
               
                | Objectif 
                    : présenter la structure et les possibilités 
                    de navigation particulières du site web Le cerveau 
                    à tous les niveaux En ligne depuis 2002, le site web Cerveau 
                    à tous les niveaux jouit d'une grande reconnaissance, 
                    tant des scientifiques que du grand public. Son originalité 
                    réside en son mode de navigation unique sur Internet 
                    où, pour chaque sujet abordé, la personne choisit 
                    elle-même : 1) le niveau de difficulté des explications 
                    sur le cerveau (débutant, intermédiaire, avancé); 
                    et 2) le niveau d'organisation du vivant qu'elle désire 
                    explorer, du moléculaire jusqu'au social, en passant 
                    par le cellulaire, le cérébral et le psychologique. 
                    Cet aspect interactif et non passif devant le vaste contenu 
                    du site favorise l'appropriation des connaissances des disciplines 
                    regroupées aujourd'hui sous le vocable de sciences 
                    cognitives. Bref, un site web accessible qui s'inscrit dans 
                    une démarche transdisciplinaire, à la fois passerelle 
                    entre les chercheurs et le public et outil pour mieux se comprendre. Durée : 
                    30 minutes |  |  
        
          |  |  |  |  
          |     6 |  | Pourquoi 
              pas la neurobio pour enfants? 
               
                | Objectif 
                    : rappeler quelques notions fondamentales sur le fonctionnement 
                    de notre système nerveux et montrer que l'on serait 
                    fou de s'en passer Le cerveau humain est capable du meilleur 
                    comme du pire. Bien des réflexions philosophiques et 
                    des discours politiques s'attaquent aux causes morales ou 
                    structurelles de la misère humaine. Des prises de consciences 
                    surgissent, des gains sociaux se font, mais on est encore 
                    loin du compte, c'est le moins qu'on puisse dire. Et si on 
                    écoutait un peu ce que les neurobiologistes tels que 
                    Varela ou Laborit ont à dire sur lart du vivre 
                    ensemble ? Et si en comprenant notre filiation avec le reste 
                    du monde vivant et en saisissant mieux le long bricolage évolutif 
                    qui a mené jusqu'à nous, on pouvait s'éviter 
                    quelques errances personnelles ou collectives ? Et si on consacrait 
                    autant d'énergie et d'efforts pour comprendre le monde 
                    qui vit en nous qu'on en a mis pour comprendre le monde physique 
                    qui nous entoure ? Et si on commençait à en 
                    parler à la petite école ? |  |  
        
          |  |  |  |  
          |     7 |  | Le 
              système nerveux: modèle pour idées libertaires 
               
                | Objectif 
                    : constater que les groupes sociaux vont bien souvent à 
                    l'encontre des principes mêmes qui permettent aux organismes 
                    vivants de demeurer en équilibre  Présentation construite autour 
                    de "Société informationnelle, idées 
                    pour lautogestion", un livre de Henri Laborit publié 
                    en 1973 (et devenu introuvable) qui constituait déjà, 
                    il y a 40 ans, une charge sans merci contre lidéologie 
                    productiviste de la croissance à tout prix. Il aurait 
                    peut-être été plus juste, cependant, de 
                    parler "d'inspiration" plutôt que de "modèle" 
                    dans le titre de cette présentation puisque les considérations 
                    sur lensemble social présentées ici constituent 
                    surtout des pistes pour développer des rapports sociaux 
                    plus harmonieux et moins générateur de souffrance 
                    pour la majorité de l'humanité. Autrement dit, 
                    quand "hérarchie de fonction" et "information 
                    généralisée" auraient avantage à 
                    remplacer "hiérarchie de pouvoir" et "information 
                    spécialisée"...
 |  |  
        
          |  |  |  |  
          |     8 |  |  Recherche 
              spécialisée versus démarche multidisciplinaire (p.1 
              à 71)  
               
                | Objectif : montrer que l'approche 
                    réductionniste spécialisée en neuroscience 
                    va de pair avec les efforts multidisciplinaires des sciences 
                    cognitives Ce que lon appelle une découverte 
                    scientifique est rarement le fruit dun éclair 
                    de génie dun seul individu qui sécrie 
                    « Euréka, jai trouvé ! ». 
                    Elle est bien plus souvent une simple étape de plus 
                    dans lélaboration de nos connaissances qui se 
                    construit sur le travail déjà fait de toute 
                    une communauté oeuvrant dans une discipline particulière. 
                    Cest ce que nous constaterons à travers les nombreuses 
                    questions et expériences qui ont mené à 
                    lidentification de la forme et de la fonction du récepteur 
                    à lacétylcholine par l'équipe de 
                    Jean-Pierre Changeux. Période couverte : des années 
                    1960 à fin 1980. Vers le milieu du XXe siècle, 
                    des chercheurs de divers horizons se réunissent au 
                    sein des fameuses conférences Macy pour tenter de partager 
                    leur savoir. On assiste ainsi à lun des premiers 
                    grands efforts multidisciplinaires qui permettront à 
                    des mathématiciens, des neurophysiologistes, des anthropologues, 
                    des psychologues et des sociologues daccoucher de la 
                    cybernétique, la science de la régulation des 
                    systèmes. De son côté, à partir 
                    des années 1960, Henri Laborit fut lun des premiers 
                    à appliquer les principes de la cybernétique 
                    aux systèmes biologiques et à tenter lui aussi, 
                    pour le meilleur et pour le pire, le pari de la multidisciplinarité. 
                    Période couverte : de 1946 à 1953 et de mi-60 
                    à mi-70.  |  |  
        
          |  |  |  |  
          |     9 |  |  Les 
              grands paradigmes des sciences cognitives * 
               
                | Objectif : présenter les 
                    deux grands courants de recherche sur la cognition humaine 
                    qui ont prévalu des années 1950 aux années 
                    1990  Dans les années 1950, après 
                    un demi-siècle de domination, le béhaviorisme 
                    qui considérait le cerveau comme une « boîte 
                    noire » inaccessible voit son règne sachever. 
                    On commence alors à créer des modèles 
                    de la pensée dont le premier, le cognitivisme (ou symbolisme), 
                    sinspire du fonctionnement de l'ordinateur. Dans les 
                    années 80, les résultats de l'intelligence 
                    artificielle et du cognitivisme nétant pas à 
                    la hauteur des attentes, on se tourne vers un autre paradigme, 
                    le connexionniste. Ici, la pensée émergerait 
                    plutôt dinnombrables petites unités interconnectées 
                    qui interagissent entre elles, comme les neurones dun 
                    cerveau. Période couverte : du milieu des années 
                    50 à la fin des années 80.
 * Cette conférence peut être 
                    présentée seule ou en première partie 
                    d'une séance de 2 heures avec la suivante ("Modèles 
                    et concepts en science : comment naissent-ils ?") |  |  
        
          |  |  |  |  
          |     10 |  |  Modèles 
              et concepts en science : comment naissent-ils ? * 
               
                | Objectif : en retraçant 
                    l'origine du concept d'énaction, esquisser les grandes 
                    lignes d'une approche incarnée de la cognition humaine Loin dêtre faite de vérités, 
                    la science est remplie dhypothèses, de modèles 
                    et de théories qui forment un tout cohérent 
                    mais toujours susceptible dêtre amélioré. 
                    Comment passe-t-on de découvertes isolées aux 
                    concepts scientifiques plus généraux ? Cest 
                    ce que nous aborderons à travers celui dénaction 
                    développé par Francisco Varela. Un concept qui 
                    propose une vision plus incarnée et dynamique de la 
                    pensée que celle offerte par les deux grands paradigmes 
                    précédents, le cognitivistes et le connexionnistes. 
                    Période couverte : des années 70 à 
                    aujourd'hui. * Cette conférence peut être 
                    présentée seule ou en deuxième partie 
                    d'une séance de 2 heures avec la précédente 
                    ("Les grands paradigmes en sciences cognitives") |  |    |  |