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Livre
de référence et offre de conférences en neuroscience
Est-ce
que mieux comprendre comment fonctionne notre «corps-cerveau»
peut aider à améliorer le monde ?
(Photos : Luc Trudel, Société Gatineau Monde, déc.
2014)
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Offres de présentations sur le
cerveau
Voici
une liste de conférences
que j'ai données par le passé dans différents
lieux et que je peux refaire sur demande. Il s'agit de présentations
Power Point de durée variable qui peuvent se poursuivre par
une période de questions et d'échanges avec le public.
La
décision de mettre en valeur ces présentations et
de les diffuser plus largement est venue suite à l'annonce
de l'arrêt du financement stable de l'INSMT le 31 mars 2013
(voir la colonne de droite sur la page d'accueil). Il n'y a pas
de coût fixe pour les conférences, c'est selon votre
budget et mes disponibilités en fonction de ce budget. Le
meilleur moyen pour me rejoindre demeure le courriel de la section
Contact.
La couleur du titre de chaque présentation
de la liste ci-dessous donne une idée de son niveau de difficulté
tel
que défini dans le site (jaune: débutant;
bleu: intermédiaire; rouge: avancé). Le texte et les
images du Power Point de chaque présentation ont été
archivés et sont accessibles en cliquant sur le titre (le
contenu de la conférence peut cependant avoir évolué
par rapport au contenu initial). Enfin, chaque présentation
d'une heure (à moins d'avis contraire) est accompagnée
de son objectif et d'un bref résumé.
Au plaisir de vous visiter !
Bruno Dubuc (Montréal, Québec,
Canada)
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Aux dix conférences
initialement affichées au printemps 2013 (#1 à 10 ci-bas)
s'ajoutent six autres présentations créées par la
suite en 2013, sept autres en 2014, quatre en 2015, quatre en 2017, deux
en 2018, quatre en 2019, deux en 2021 et deux en 2022 (identifiées par une étiquette
rouge).
* * * * * Chaque
titre est cliquable et donne accès à l'ensemble du Power
Point de la présentation.* * * * * |
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Objectif : montrer que les causes d'un simple geste sont multiples si l'on considère de grandes échelles de temps
En suivant les questions du lieutenant Columbo, nous verrons qu’il n’est pas si facile que cela de déterminer ce qui cause un comportement. Fidèle à son approche unique, Columbo procédera à reculons afin de comprendre ce qui a provoqué le geste fatidique. Que s’est-il passé dans la tête de la femme dans les secondes et les minutes qui ont précédé le coup ? Pour le savoir, il faudra regarder comment se prennent les décision rapides, puis considérer des structures cérébrales comme l’amygdale ou l'hippocampe. Que s’est-il passé dans les heures et les jours avant le geste ? Ici, Columbo devra faire appel à l’endocrinologie, donc à l’influence des hormones. Que s’est-il passé durant l’adolescence et l’enfance difficile de cette femme ? Il faudra faire appel à la psychologie et à la biologie du développement. Et que s’est-il passé enfin au cours des siècles et des millénaires qui ont précédé le drame ? Il faudra voir comment la culture, individualiste ou collectiviste, égalitaire ou inégalitaire, a pu jouer… |
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Objectif : présenter la triple évolution (cosmique, chimique et biologique) ayant mené du Big Bang aux sociétés humaines
Cette présentation s'ouvre sur une question fondamentale : d'où venons-nous ? Nous tenterons d'y répondre en suivant la démarche rationnelle de M. Spock qui optera pour la seule approche qui a du sens en biologie, c'est-à-dire dans une perspective évolutive. Nous regarderons ensuite en quoi notre cerveau diffère de celui des autres mammifères et plus particulièrement de nos plus proches cousins les chimpanzés avec qui nous partageons tout de même 98,5% de nos gènes. |
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Les « vrai ou faux » sur le cerveau : souvent il y a du vrai dans le faux et du faux dans le vrai !
Objectif : montrer qu'il y a souvent dans les affirmations sur le cerveau "du vrai dans le faux et du faux dans le vrai"
L’étude du cerveau humain génère son lot d'affirmations de toutes sortes et de “neuromythes”. Ceux-ci reçoivent rapidement leur verdict, tel un tampon qui clos la discussion à leur sujet : “Vrai” ou “Faux” ! Certaines instances moins sensationnalistes font parfois un peu plus dans la nuance, y allant de “Plutôt vrai” ou de “Parfois faux”. Mais j’ai l’impression que dans bien des cas c’est encore grandement insuffisant et réducteur. Dans cette présentation, j'essaie de défendre cette idée à travers plusieurs exemples concrets tirés des travaux les plus récents en sciences cognitives ainsi qu’avec une perspective historique et évolutive toujours essentielle. Histoire de vous convaincre que très souvent, en réalité il y a du vrai dans le faux et du faux dans le vrai. Bref, que la pensée dichotomique et le gros bon sens sont bien souvent l’ennemi de la science. Et le doute son moteur principal. |
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Est-ce que comprendre comment fonctionne notre « corps-cerveau » peut aider à améliorer le monde ?
VERSION
Conférence du mercredi - Cégep de Victoriaville (FÉVRIER
2022)
VERSION
UTA Boucherville (MARS
2022)
VERSION
UTA Laprairie (OCTOBRE
2022)
Objectif : Tout est dans le titre !
Histoire, sociologie, sciences politiques, philosophie : les sciences sociales et ses traditions nous aident depuis longtemps à expliquer les grands mouvements sociaux. Mais les défis auxquels fait maintenant face l'humanité exigent une meilleure compréhension de la psychologie et de la neurobiologie de l'être humain pour parvenir à changer les habitudes qui nous ont mené au bord d'une sixième extinction massive. C'est cette contribution des sciences cognitive à une meilleure compréhension des enjeux actuels que cette présentation se propose d'explorer.
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Ce
qui fait du tort et du bien à notre « cerveau-corps »
VERSION Bibliothèque Multiculturelle (Laval) - MAI 2022 (durée : 1h15)
Objectif
: présenter une compréhension unifiée de ce
qui fait du tort et du bien à notre « cerveau-corps »
Notre cerveau est un bricolage, le fruit dune
très longue évolution. Il est aussi une machine à
faire des prédictions et prépare donc constamment
des actions possibles selon les opportunités que lui offre
son environnement. Par ailleurs, on sait maintenant que tous les
grands systèmes du corps humain communiquent entre eux. Ce
qui fait que nos simulations mentales peuvent avoir un effet direct
bien concret sur notre corps et notre santé. Nous le constaterons
avec l'exemple du stress et de leffet placebo. Nous terminerons
en nous demandant comment on peu bien vivre aujourdhui avec
un cerveau de lâge de pierre et mentionnerons six choses
qui font du bien à ce « cerveau-corps ».
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Corps-cerveau
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Joliette - NOVEMBRE 2021 (durée : 2h15)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Boucherville - NOVEMBRE 2022 (durée : 2h)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Drummundville - FÉVRIER 2023 (durée : 2h)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Longueuil - FÉVRIER 2023 (durée : 2h30)
Objectif
: montrer, avec une perspective évolutive et quelques exemples
comme le stress et l'effet placebo, que coprs et cerveau ne font
qu'un.
Pendant des siècles, on a cru que lesprit
humain était désincarné. Puis, on sest
rendu compte que le cerveau lui était nécessaire.
On découvre aujourdhui que ce cerveau entretient des
liens si intimes avec le corps quon ne peut pratiquement plus
les considérer comme deux choses distinctes. À tout
moment, notre pensée senracine dans nos émotions
qui, elles-mêmes, sincarnent dans notre corps. Des phénomènes
comme le stress ou leffet placebo, qui seront présentés
lors de cette conférence, en sont des exemples typiques.
On sintéressera aussi au fait que len-vironnement
dans lequel nous nous trouvons influence, beaucoup plus que nous
le pensons, nos comportements.
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Connaître
notre cerveau pour mieux contrôler le stress et l'anxiété
VERSION
pour la bibliothèque du Vieux St-Laurent du 1er février 2024
Objectif : aider à distinguer
le "bon stress" (de courte durée) et le "mauvais
stress" (de longue durée) en offrant une perspective
évolutive qui permet de comprendre l'importance d'agir (fuite
ou lutte)
Le stress chez nos ancêtres chasseurs-cueilleurs :
menace physique directe (mammouth !); réactions physiologiques
pour favoriser la fuite ou la lutte; retour à la normal et
sentiment de bien-être si la source de stress disparaît
rapidement; le sort de nos ancêtres pas stressés :
ils sont morts et nont pas laissé de descendants !
Le stress chez lhumain daujourdhui : la menace
devient symbolique; on ne risque plus notre vie, mais la réaction
du corps est la même; car les menaces symboliques sont souvent
récurrentes (pressions sociales, remarques désobligeantes,
etc.) et causent du stress chronique; Les effets néfastes
sur la santé de ce stress à long terme; comment reconnaître
les situations stressantes dans nos vies; comment gérer le
stress : différents moyens pour différentes personnes;
le stress peut aussi être un allié
quand il ne
dure pas longtemps !
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Autour
de lénaction et de Francisco Varela
VERSION MISE À JOUR - 8 OCTOBRE 2020
Objectif : à partir de la présentation
qu'en fait Evan Thompson dans son livre "Mind in Life",
présenter en 5 grandes idées le concept d'énaction
de Francisco Varela
Introduction : Cerveau - Corps - Environnement
Les sciences cognitives et leur évolution depuis un demi-siècle
The Embodied Mind et Francisco Varela
L'autopoïèse : la base de la théorie énactive
L'énaction : cinq grandes idées interreliées
(entrecoupées de parenthèses, dont une plus longue
sur l'émergence des systèmes nerveux)
Conclusion : Quel savoir pour l'éthique ?
(présentation données dans le
cadre du cours PPA6445 - Raisonnement pédagogique de lenseignant
- Université de Montréal)
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Apprendre
comment fonctionne notre cerveau pour mieux... apprendre !
Objectif : présenter
de façon très simplifiée les mécanismes
neuronaux de l'apprentissage à travers 7 trucs pratiques
Présentation
conçue pour des élèves de secondaire 2 afin
de leur faire comprendre pourquoi, quand on tient compte du fonctionnement
de base du cerveau et de sa plasticité, on est plus en mesure
de s'aider à apprendre. La présentation est ponctuée
de plusieurs petits tests et vidéos ce qui permet d'aborder
de façon dynamique les 7 "trucs" suivants : Comprendre
quon peut saméliorer durant toute notre vie;
Porter attention; Répéter; Faire des tests de rappel;
Bien dormir et espacer les périodes dapprentissage;
Être motivé; Créer des liens et des associations
surprenantes. Ces trucs sont largement employés par les participant.es
aux championnats de mémorisation, sujet que l'on aborde en
conclusion.
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Henri
Laborit : l'Homme et la ville
Objectif : faire connaître
cet ouvrage multidisciplinaire de Laborit sur la place de l'être
humain en ville
Appelé à intervenir dans
le cours " Aspects humains de l'architecture " du baccalauréat
en architecture de l'Université Laval à Québec,
j'ai présenté quelques grandes idées de ce
livre de Laborit publié en 1971 dans la foulée de
son expérience à l'Université de Vincennes.
Il y est donc question de niveaux d'organisation et de l'approche
multidisciplinaire, deux aspects importants de la démarche
de Laborit. Sont ensuite survolées ses contributions à
notre compréhension du stress chronique (ou inhibition de
l'action), de l'histoire évolutive de notre cerveau, de l'origine
des inégalités et des hiérarchies de dominance,
de la plasticité cérébrale et de nos automatismes
de pensée, etc. Je termine en présentant le concept
d'affordance qui fait un retour en sciences cognitives et qui permet
d'actualiser les propos de Laborit.
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La
neurobiologie du bonheur
VERSION
pour l'Université du Québec à Montréal (UQAM) du 31 janvier 2022
VERSION
pour la bibliothèque du Vieux St-Laurent du 8 juin 2023
Objectif : rappeler d'où vient
et à quoi sert notre cerveau et voir si cela ne pourrait
pas nous écalirer un peu sur différentes formes de
bonheur
Cette présentation établira
quelques liens entre les connaissances contemporaines sur le fonctionnement
du cerveau et la question du bonheur ou, du moins, du plaisir et
du bien-être. Elle rappellera, par exemple, que le travail
du cerveau, c'est de permettre au corps d'approcher les ressources
bonnes pour lui et d'éviter les dangers. Bref, de rester
en vie!
Est-ce que ça suffit pour être heureux? Est-ce que
le sport, les drogues, l'amour ou largent sont un gage de
bonheur? Et qu'en est-il de choses simples et naturelles comme l'absence
de stress ou nos relations avec nos proches ? Iraient-elles dans
le sens de cet «état durable de plénitude»
qui définit le bonheur ?
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Henri
Laborit, un précurseur en neurobiologie
VERSION
pour l'Université du troisième âge de Drummondville
(moins centrée sur le libre arbitre) (OCOTBRE 2018)
VERSION
pour l'Université du troisième âge de Longueuil (NOVEMBRE 2022)
VERSION
pour l'Université du troisième âge de Sainte-Julie (FÉVRIER 2024)
Objectif : présentation dont
lobjectif est triple : 1) donner un aperçu des connaissances
actuelles dans le domaine des sciences cognitives; 2) montrer en
quoi les travaux et idées de Laborit ont contribué
au développement de certaines de ces connaissances; 3) ouvrir
sur la question du libre arbitre sur laquelle Laborit a beaucoup
réfléchi.
Brève biographie de Laborit :
Né en 1914, Henri Laborit est dabord
un chirurgien qui a uvré dans la marine française
de la fin des années 30 au début années
50. Il sest ensuite progressivement intéressé
à la biochimie pour comprendre pourquoi ses patients mouraient
même quand son acte chirurgical était parfaitement
exécuté selon les règles de lart de lépoque.
Il est ensuite allé vers la pharmacologie, étant à
lorigine dune véritable révolution en
psychiatrie en 1951 avec la découverte du premier neuroleptique,
la chlorpromazine, (qui lui valut, avec dautres, le prix Albert
Lasker, léquivalent américain du prix Nobel).
Il fonda ensuite un laboratoire de recherche sur les bases biologiques
des comportements (laboratoire indépendant de lÉtat
pendant plus de 35 ans).
Cest quelquun qui nhésita
pas, à une époque où cétait encore
très mal vu, à réfléchir sur les conséquences
de ses découvertes sur lurbanisme, lorganisation
sociale, politique et économique. Cela fit de lui un penseur
multidisciplinaire, un philosophe et un écrivain prolifique
avec plus dune trentaine douvrages. Beaucoup de gens
lont connu à travers le film dAlain Resnais «
Mon oncle dAmérique », grand prix spécial
du jury à Cannes en 1980, où il interprète
son propre rôle. Laborit est décédé en
1995, à lâge de 80 ans.
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L'expérience
subjective sous la loupe des sciences cognitives : l'approche énactive
de Francisco Varela
Objectif : à partir du livre
"Quel savoir pour l'éthique ? Action, sagesse et cognition."
de Francisco Varela, présenter quelques concepts influents
de cet auteur dans les sciences cognitives contemporaines
Présentation visant à rendre
accessible certains concepts développé par le neurobiologiste
Francisco Varela, notamment ceux de micro-mondes, de micro-identités
et de ruptures, tels que présentés dans son livre
"Quel savoir pour l'éthique ? Action, sagesse et cognition."
(1996). Pour cela, on suit un parcours qui va du moléculaire
au social, inspiré des 5 niveaux d'organisation du Cerveau
à tous les niveaux. On présente donc d'abord le concept
d'autopoïèse, travaux théoriques sur l'autonomie
du vivant issu des travaux d'Humberto Maturana et de Francisco Varela
dans les années 1970. De cette autonomie du vivant découle
toute signification qui trouve son ancrage dans le corps même
de l'organisme et de la nécessité de maintenir sa
structure. Les grandes lignes de l'approche énactive de la
cognition, avec les concepts de couplage avec l'environnement et
de boucle sensori-motrice sont aussi abordées.
On présente ensuite le caractère
dynamique du cerveau humain est les réseaux transitoires
qui émergent de la compétition et des coalitions de
multiples assemblées de neurones. Les notions de micro-mondes,
de micro-identités est des points de rupture entre les deux
peuvent ainsi être mieux comprises à la lumière
des mécanismes cérébraux sous-jacents. Une
attention particulière est portée aux conditions favorisant
la prise de conscience de ces points de rupture, source de créativité
pour Varela.
On conclut brièvement sur la question
du "moi" que l'on ressent comme quelque chose d'unique
et de propre à chaque individu, bien qu'il occulte une succession
constante de micro-identités. Ce "moi" n'est pour
Varela qu'une construction virtuelle découlant de nos capacités
langagières, elles-mêmes découlant du caractère
éminemment social de notre espèce. Cette construction
tenace est finalement rapprochée de notre sensation de libre
arbitre et de responsabilité individuelle qui, selon d'autres
acteurs des sciences cognitives, découlerait du même
impératif.
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Comment
on ne peut plus concevoir le cerveau au XXIe siècle (partie
1)
Comment
on ne peut plus concevoir le cerveau au XXIe siècle (partie
2)
VERSION
pour l'Université du troisième âge de Boucherville
(Février 2017)
Objectif : première partie d'une
conférence en deux volets, le premier se concentrant sur
le cerveau et le second sur les relations entre cerveau, corps et
environnement
Présentation générale
du cerveau conçue pour des étudiant.es en ostéopathie.
À travers un parcours qui descend les niveaux d'organisation
du cérébral, au neuronal et au moléculaire,
puis remonte vers les circuits neuronaux et les réseaux cérébraux
à large échelle, on tente de démontrer que
certaines métaphores sur le cerveau (ensemble de jazz, torrent
dans une forêt) sont bien meilleures que d'autres (ordinateur,
bibliothèque, etc) pour décrire le caratère
dynamique incessant de l'activité cérébrale.
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Ce
qui façonne un individu : évolution et développement
VERSION
"Les processus dynamiques qui façonnent un individu
à tous les niveaux !" (NOVEMBRE 2017)
VERSION
Semaine des sciences humaines- Cégep de l'Outaouais (AVRIL
2018)
VERSION du 20 octobre 2020 de Que veut dire « connaître »… à tous les niveaux ?
VERSION du 22 octobre 2020 de Que veut dire « connaître »… à tous les niveaux ?
VERSION du 19 octobre 2023 d'une intervention à l'UQAM dans le séminaire de maîtrise EFA 7910
Objectif : présenter la psychologie
d'un individu comme étant le fruit d'influences évolutives
et développementales
Les traces de l'évolution (mutations
de l'ADN) ont fait diverger les espèces vivantes tout comme
les traces qui s'emmagasinent dans notre système nerveux
durant notre vie nous font diverger de qui on a été
plus jeune. Durant cette présentation,nous tenterons d'abord
d'appréhender la longue histoire de notre système
nerveux construit à partir de la boucle sensori-motrice (comme
tous les systèmes nerveux) mais possédant énormément
"d'interneurones" ou de "cortex associatif"
nous permettant de nous détacher de ces contingences sensorimotrices.
Nous verrons aussi comment, au début du développement
de l'enfant, c'est cette expérience sensori-motrice qui domine.
Toutefois, la psychologie développemental actuelle s'éloigne
du schéma piagécien des stades successifs et cumulatifs
au profit d'une conception où les différentes compétences
se chevauchent et apparaissent beaucoup plus tôt que l'on
pensait chez le bébé. Les travaux d'Oliver Houdé
sur l'inhibition du cortex préfrontal permettant de résister
à des heuristiques spontanées afin de permettre à
des mécanismes plus logiques et rationels de s'exprimer fournissent
une explication intéressante à ces phénomènes.
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Notre
cerveau, bricolage de l'évolution
Objectif : montrer comment notre cerveau
a été bricolé par l'évolution il y a
fort longtemps et doit souvent faire aujourd'hui du "recyclage
neuronal"
Nous vivons dans notre monde moderne avec
un cerveau qui est pratiquement le même que nos ancêtres
chasseurs cueilleurs d'il y a au moins 50 000 ans. Sous le vernis
culturel de notre époque, ce vieux cerveau contraint plusieurs
aspects de notre comportement quotidien, de notre dépendance
à Facebook à la simple remarque qui nous met à
l'envers. Après une petite intro évolutive centrée
sur lémergence des systèmes nerveux et limportance
de la boucle sensorimotrice, nous verrons comment des formes dapprentissage
rudimentaires comme les conditionnements (classiques et opérants)
sont toujours à luvre dans notre cerveau et comment
elles sont exploitées par la publicité. On présentera
par la suite quelques exemples de « recyclage neuronal »,
à savoir comment de vieilles structures cérébrales
ayant évolué pour une fonction (la reconnaissance
visuelle des formes fines, lorientation spatiale) ont été
recyclé pour une autre fonction (la lecture, la mémoire
déclarative humaine). On terminera en parlant un peu desprit
critique, et en quoi notre gros cortex (qui représente 80%
du poids du cerveau humain) peut nous aider là-dessus
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Les
croyances sous la loupe des neurosciences
Objectif : Examiner quelques-unes de
nos croyances à la lumière des connaissances actuelles
sur le cerveau
Les croyances, en nous aidant à décider
rapidement dans un monde complexe, ont certainement eu une valeur
de survie importante. Croire est donc ce qui nous vient encore le
plus facilement à lesprit et rejeter une croyance nécessite
un effort. Mais cet effort est pourtant nécessaire car croire
aveuglément à tout ce que lon peut justifier
avec le langage nest peut-être pas lattitude la
plus sage à avoir. Pour s'en prémunir, on doit recourir
à un mode de pensée plus rationel. Celui-ci, rendu
possible par des phénomènes plus récents dans
notre évolution comme linhibition corticale, nous permet
aujourdhui de vivre encore mieux, avec notre environnement,
et surtout avec les autres.
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La
neurobiologie du désir
VERSION
"La neurobiologie de l'amour" - NOVEMBRE 2019
VERSION
avec déconstruction de quelques neuromythes au début
- AVRIL 2017
Objectif : Explorer les bases biologiques
de la redoutable (!) séquence "désir sexuel -
amour romantique - attachement parental" chez l'humain
Qu'est-ce que le désir d'un point du
point de vue des neurosciences ? Ce sont des éléments
de réponse à cette question que cette présentation
voudrait apporter. En commençant d'abord par rappeler la
longue histoire évolutive des espèces animales qui
a permis l'émergence du système nerveux et hormonale.
En rappelant ensuite rapidement le fonctionnement de base de ces
deux systèmes spécialisés et en montrant comment
ils collaborent pour assurer nos besoins fondamentaux. Et finalement
en nous attardant un peu plus sur les rouages de la reproduction
animale et son avatar humain, le désir amoureux. Nous constaterons
alors que si notre cortex cérébral permet une expression
multiforme de ce désir, certaines molécules, comme
l'ocytocine, jouent encore un rôle déterminant.
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Mythes
et réalité sur le fonctionnement du cerveau
VERSION
MISE À JOUR - AVRIL 2015 (Carrefour
Mousseau)
Objectif : Déconstruire quelques
mythes sur le cerveau, notamment celui du 10%, en offrant une perspective
évolutive et des métaphores alternatives
Pas facile de déconstruire quelques
mythes sur le cerveau sans exposer minimalement doù
il vient, ce quil fait et de quoi il est construit. Cest
ce que le premier tiers de cette présentation tente de faire
en présentant rapidement lorigine évolutive
de notre système nerveux avec le caractère fondamental
de la boucle sensori-motrice. À partir de là, il devient
possible de voir les grandes différences de fonctionnement
entre notre cerveau et un ordinateur, entre notre mémoire
et un disque dur. De même, à mesure que nous prendrons
conscience du caractère dynamique et spontané de lactivité
de nos circuits nerveux, des mythes comme celui de personnalités
« cerveau droit ou cerveau gauche » ou pire,
celui voulant quon nutilise que 10% de notre cerveau,
voleront littéralement en éclat
La forêt,
la symphonie ou le torrent deviendront alors autant de métaphores
riches et justes pour les remplacer.
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La
construction des théories scientifiques
Objectif
: présenter ce que sont un modèle, une hypothèse
et une théorie scientifique en donnant des exemples issus
des neurosciences
Les méthodes scientifiques sont souvent
méconnues du grand public, suscitant autant de doutes non
justifiés que dattentes non fondées. En prenant
lexemple des neurosciences, qui sintéressent
au fonctionnement de notre cerveau, on verra comment la science
se construit, pas à pas, et en quoi celle-ci se distingue
notamment de lapproche religieuse. Après une mise en
contexte évolutive de notre cerveau et un peu de théorie
sur les modèles, hypothèses et théories scientifiques,
trois exemples seront développés : la théorie
de lévolution, la théorie du neurone et trois
grands paradigmes en sciences cognitives au XXe siècle (le
cognitivisme, le connexionnisme et les systèmes dynamiques
incarnés).
(conçue dans le cadre de la Semaine
de la philosophie 2014 du Collège Ahuntsic)
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Cet
objet le plus complexe de lunivers connu dont nous possédons
tous un exemplaire entre les deux oreilles
VERSION
pour l'École secondaire dÉducation Internationale
McMasterville (secondaire 5 - MAI 2017)
VERSION
pour l'École secondaire dÉducation Internationale
McMasterville (secondaire 5 - MAI 2016)
VERSION
"Ce quest le cerveau, et ce quil nest pas"
(Société
Gatineau Monde - DÉCEMBRE 2014)
VERSION
MISE À JOUR - MAI 2015
VERSION
"Ce quest le cerveau, et ce quil nest pas"
(Conférence de prestige du Cégep Beauce-Appalaches-
OCTOBRE 2016)
Objectif : montrer ce que les données
de l'évolution et des neurosciences nous disent sur ce que
nous sommes et ne sommes pas
Cette présentation sur le cerveau s'ouvre
sur trois questions fondamentales : Que sommes-nous ? D'où
venons-nous ? Que faisons-nous ? Nous tenterons d'y répondre
de la seule façon qui a du sens en biologie, c'est-à-dire
dans une perspective évolutive. Cela débouchera sur
nos différents types de mémoire et comment elles évoluent
au cours de notre vie. Nous esquisserons par la suite quelques avancées
récentes des neurosciences contemporaines; neurogenèse,
cellules gliales, connectome, caractère dynamique de notre
activité cérébrale, cognition incarnée,
etc. et ce qu'elles font tomber comme dogme et comme "neuromythe".
Bref ce qu'elles nous disent sur ce que le cerveau est et peut-être
surtout sur ce qu'il n'est pas. Nous conclurons en examinant ce
que tout cela signifie concrètement par rapport à
nos habitudes de vie quotidienne telles : alimentation, exercice,
stress, stimulation intellectuelle et sociale.
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L'être
humain, un drôle d'animal (ou quest-ce que les neurosciences
ont à dire sur ce que nous sommes ?)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de La Prairie - NOVEMBRE 2023 (durée : 2h)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Dorion - MARS 2023 (durée : 2h15)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Sainte-Julie - NOVEMBRE 2022 (durée : 2h15)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge des Jardins de Napierville - AVRIL 2022 (durée : 2h15)
VERSION TRARA de la MRC RDN - FÉVRIER 2022 (durée : 1h)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Saint-Jean-sur-Richelieu - OCTOBRE 2021 (durée : 2h15)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Joliette - OCTOBRE 2019 (durée : 2h15)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Sorel-Tracy - MARS 2019 (durée : 2h15)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de St-Léonard-Anjou - FÉVRIER 2019 (durée
: 2h15)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de St-Bruno - FÉVRIER 2019 (durée : 2h15)
VERSION
Conférence au cégep du Vieux-Montréall - AVRIL
2018 (durée : 2h15)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Beloeil - FÉVRIER 2018 (durée : 2h15)
VERSION
"Les Mercredis des sciences humaines" (cégep de
Victoriaville - NOVEMBRE 2014)
Objectif
: brosser un tableau général de ce que les neurosciences
apportent à la question de la nature humaine
Cette présentation a été
conçue pour être donnée dans le deuxième
cours de philosophie des cégeps du Québec intitulé
" l'être humain ". Comme pour ce cours, elle aborde
la nature humaine sous un angle anthropologique mais en mettant
l'emphase sur les données des neurosciences qui permettent
de mieux la comprendre. En quoi notre cerveau diffère-t-il
de celui de nos plus proches cousins les chimpanzés ? Est-ce
seulement sa plus grande taille qui fait une différence ?
À quoi correspond concrètement le souvenir d'un apprentissage
dans le cerveau ? En quoi cela est-il si différent de la
mémoire d'un ordinateur ? Quel est le lien entre un réseau
routier, un torrent ou un orchestre symphonique et la façon
dont notre cerveau est fait et fonctionne ? Voilà quelques
questions pour lesquelles on esquissera des pistes de réponse
durant cette heure.
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Nos
mémoires
VERSION
45 minutes - OCTOBRE 2015
Objectif : offrir un aperçu
de nos différents systèmes de mémoire et montrer
comment leur compréhension peut nous permettre de les améliorer
"On pourrait presque dire qu'un être
vivant est une mémoire qui agit", disait Henri Laborit.
Dès l'apparition des premiers systèmes nerveux, la
capacité de retenir les associations gratifiantes ou douloureuses,
pour ensuite les répéter ou les fuir, s'est avéré
adaptatif et s'est donc développé au fil de l'évolution
des espèces animales. Au point où, chez l'être
humain, plusieurs systèmes mnésiques impliquant des
structures cérébrales distinctes cohabitent et permettent
de rendre compte de tout ce qu'on peut emmagasiner comme apprentissage.
Nous donnerons donc un aperçu de ces différents systèmes
de mémoire chez l'être humain, pour ensuite décrire
les facteurs susceptibles de les influencer. Et nous verrons comment
les différents trucs mnémotechniques, dont certains
remontent à l'Antiquité grecque, sont construits sur
le caractère affectif ou associatif de nos processus mnésiques.
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La
nécessaire multidisciplinarité pour comprendre le
cerveau
VERSION
"Quest-ce que les neurosciences et les sciences cognitives
ont à dire sur ce que nous sommes ?" (NOVEMBRE 2014)
VERSION
MISE À JOUR - AVRIL 2015
Objectif : présenter des domaines
de recherche spécialisés autour des neurosciences
et des efforts transdisciplinaires pour créer des liens entre
eux
De la molécule à la pensée
humaine, le système nerveux est constitué de multiples
niveaux dorganisation responsables en bout de ligne de la
complexité de nos sociétés. Tant les sciences
« humaines » (sociologie, sciences politiques, psychologie,
etc.) que les sciences « pures » (biologie, biochimie,
génétique, etc.) se spécialisent sur lun
ou lautre de ces niveaux dorganisation. Or une véritable
compréhension du fait humain nécessite un effort de
mise en commun des savoirs de ces disciplines. Nous verrons à
travers quelques exemples puisés dans lhistoire des
sciences cognitives toute la fécondité mais aussi
les difficultés inhérentes à cette démarche.
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L'expansion
du cortex associatif ("The evolution of distributed
association networks in the human brain")
Objectif : présenter l'article
de Randy L. Buckner et de Fenna M. Krienen publié dans Trends
in Cognitive Sciences, Volume 17, Issue 12, 648-665, 13 November
2013
Le cortex cérébral humain a
pris beaucoup d'expansion par rapport à celui des autres
primates, et plus particulièrement dans ses régions
associatives. Une hypothèse est ici proposée pour
expliquer la façon dont ces réseaux associatifs ont
pu prendre une telle importance avec des propriétés
cruciales pour la cognition humaine. L'expansion rapide du cortex
lui a permis de se détacher des contraintes de gradients
moléculaires et des cascades d'activités qui président
à l'établissement des hiérarchies sensorielles.
Ce qui vient à remplir l'espace entre ces hiérarchies
sensorielles devient ainsi constitué de réseaux densément
interconnectés à travers tous le cortex et dont la
maturation se fait tardivement. Les limites de cette hypothèse
"du port d'attache" sont considérées ainsi
que ses implications pour la compréhension des caractéristiques
essentielles du cerveau humain en tant que résultat de cette
expansion corticale disproportionnée.
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Bref survol de dix ans de neurosciences cognitives
Objectif : rendre compte de quelques
avancées et tendances ayant émergé dans le
domaine des neurosciences depuis une décennie
Commande de l'Institut des sciences cognitives
de l'UQAM pour souligner son 10e anniversaire à l'automne
2013, cette présentation propose un survol de quelques avancées
récentes dans le domaine des neurosciences cognitives, des
axones couplés électriquement aux potentiels d'action
qui voyagent " dans le mauvais sens " et participent à
la plasticité des synapses, en passant par la communication
hybride digitale / analogue le long des mêmes axones. On s'intéressera
ensuite à " l'autre moitié du cerveau ",
c'est-à-dire les cellules gliales dont la fonction de communication
suscite le débat, ainsi qu'au phénomène de
neurogenèse et à ses fonctions possibles. Qui dit
neurones dit évidemment connexions entre eux et nous verrons
comment toutes sortes de grands projets nés depuis 5 ou 10
ans tentent, chacun à leur manière, d'établir
le "connectome" du cerveau humain, cette carte routière
de nos connexions neuronales. Les réseaux fonctionnels qui
en résultent à l'échelle cérébrale
seront ensuite abordés, ainsi que les nombreuses techniques
qui permettent maintenant d'appréhender la forme générale
de ce réseau qui s'affiche de plus en plus comme une organisation
modulaire de type " small world ". Un réseau dans
lequel il se passe par ailleurs "toujours quelque choses",
le réseau du mode par défaut et les incessants phénomènes
oscillatoires venant constamment nous rappeler la forte activité
endogène du cerveau qui en fait tout sauf un organe passif
attendant d'être stimulé.
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Les
neurones de la lecture
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Boucherville - OCTOBRE 2019 (durée : 2h)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Beloeil - OCTOBRE 2021 (durée : 2h)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Joliette - MARS 2023 (durée : 2h30)
VERSION
Conférence à l'Université du troisième
âge de Varennes - OCTOBRE 2023 (durée : 2h30)
Objectif
: exposer qu'est-ce que lire pour un neurobiologiste et comment
le cerveau y parvient
Quest-ce que lire pour un neurobiologiste
? Cest rendre accessible les aires cérébrales
du langage aux régions visuelles du cerveau. Logique, mais
pas facile à expliquer pour autant. Car il sest écoulé
trop peu de temps depuis linvention de lécriture
(quelques milliers dannées) pour quune telle
région cérébrale assurant le pont entre zones
visuelles et du langage ait pu être façonnées
par lévolution de notre lignée qui se compte,
elle, en centaines de milliers, voire en millions dannées.
Et pourtant, une fois la lecture apprise, ce comportement pourtant
complexe seffectue avec une aisance et une rapidité
remarquable. En sinspirant de louvrage « Les neurones
de la lecture », de Stanislas Dehaene, nous verrons durant
cette séance comme le cerveau a « recyclé »
certaines aires cérébrales ayant évolué
pour dautres fonctions, et comment la constitution des systèmes
décriture a même été contrainte
par le cerveau particulier de lespèce humaine.
Durée
: 1 heure (pour une version de 20 minute, cliquez ici)
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Des
dogmes qui tombent
Objectif
: montrer l'évolution des théories et des concepts
en neurosciences
Le mot est peut-être un peu fort, reste
que certaines affirmations sur le cerveau ont été
faites avec tellement dautorité, et ce parfois pendant
des décennies, que la frontière entre modèle
bien étayé et principe dogmatique était assez
floue
« Théorie des trois cerveaux de MacLean
», « on naît avec notre stock de neurones et on
ne fait quen perdre toute notre vie », « les cellules
gliales nassurent quun rôle de soutien »,
voilà des constats qui ont la vie dure mais que les travaux
des 10 ou 20 dernières années en neurosciences ont
pour le moins relativisé, quand ce nest pas tout simplement
infirmé. Cette séance tentera donc dune part
de réfléchir sur ce qui conditionne la cristallisation
de certaines idées en science, et dautre part de voir
comment laccumulation de données « a-normales
», cest-à-dire qui sortent du paradigme dominant
du moment, en viennent à faire tomber ces dogmes.
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Voir
le cerveau en couleur
Objectif
: constater la grande diversité de techniques d'imagerie
cérébrale, leur principe de fonctionnement et leurs
limites
Depuis que les techniques dimagerie
cérébrale sont devenues plus accessibles depuis une
vingtaine dannées, il ne se passe pas une semaine sans
que les médias relaient une étude accompagnée
dune belle image du cerveau avec des zones colorées
qui « sallument » quand le sujet fait telle ou
telle tâche. Sans rien enlever à lapport considérable
que ces nouveaux outils ont permis en donnant accès en temps
réelle à lactivité fonctionnelle du cerveau,
il nen reste pas moins que ses limites méthodologiques
sont rarement explicitées, quand elles ne sont pas simplement
escamotées. Il en résulte souvent une vision simpliste
de lactivité cérébrale où lidée
fausse de « centre de » continue dêtre transmise.
À travers une critique de limagerie cérébrale
nous tenteront donc dexposer un peu ces limites. Et nous évoqueront
quelques techniques relativement nouvelles comme lIRM de diffusion
ou la technique Clarity, qui permettent elles aussi, avec leurs
contraintes mais aussi leurs avantages propre, de constater la complexité
de nos réseaux de neurones.
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Modèles
et concepts en neuroscience (et fiabilité ou non de nos perceptions)
Objectif
: caractériser les modèles, concepts et discours scientifiques
et montrer la faillibilité de nos sens
Le cerveau humain est le fruit d'une longue
évolution qui en a fait " l'objet de l'univers le plus
complexe que nous connaissons ". Or, nous avons tous et toutes
la chance de posséder un exemplaire de cet objet entre les
deux oreilles et nous bénéficions chaque jour de la
précision qu'il permet à nos gestes ou la richesse
qu'il procure à notre langage. Mais notre cerveau est-il,
à part peut-être quelques petits oublis, la machine
parfaite et performante qu'il nous donne souvent l'impression d'être
? C'est ce que nous essaierons de voir durant cette présentation
à travers l'histoire de divers modèles qui ont essayé
d'en décrire le fonctionnement. Et nous verrons que la critique
de chacun d'eux met en évidence des failles qui devraient
pour le moins nous inciter à exercer un certain scepticisme
quant aux perceptions qui sont à la base de notre pensée.
(Présentation conçue pour le
cours de cégep Philo I : "Philosophie et rationalité
")
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Libre
arbitre et neuroscience
VERSION
MISE À JOUR - MARS 2014
Objectif
: montrer l'éclairage nouveau qu'apportent les neurosciences
sur la question du libre arbitre
En examinant d'abord la position de deux neurobiologistes
ayant écrit sur la question du libre arbitre, Henri Laborit
et Michael Gazzaniga, nous verrons comment les données issues
des neurosciences peuvent soutenir alternativement une position
très déterministe (Laborit) ou une autre qui tente
de conserver la notion de liberté et de responsabilité
individuelle (Gazzaniga). L'impression que nous avons d'être
l'auteur de nos actes sera aussi examinée, entre autres à
travers la célèbre expérience de Benjamin Libet
et celles de Daniel Wegner qui soutiennent l'idée que cette
impression est fabriquée par le cerveau et ne constitue pas
une preuve convaincante que cest notre intention consciente
qui est à lorigine de nos actions. Finalement, les
principes d'autorégulation et d'aptitudes au choix rationnel
de Roy Baumeister seront abordés en guise de troisième
voie, avec en son centre la notion de "degrés de liberté"
et de "libération progressive de ses déterminismes"
par la compréhension des causes des comportements.
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Le
cerveau et ses différents niveaux d'organisation
(p.16 à 86)
VERSION
pour le 17e Colloque AQISEP 21 Mars 2018 (Durée
: 1 heure)
Objectif : susciter l'intérêt
pour le fonctionnement du cerveau humain
Survol du cerveau
humain sur le mode impressionniste. Ses mécanismes de base
au niveau cellulaire ( neurones) et moléculaire (synapses).
Plasticiété cérébrale. Liens avec le
reste du corps et comment ce corps-cerveau réagit au stress.
Durée : 20 minutes
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Tout
ce que le cerveau n'est pas
Objectif
: déconstruire quelques mythes sur le cerveau humain
tout esquissant ses modes de fonctionnement à différents
niveaux d'organisation
Cette présentation, qui aurait
tout aussi bien pu s'appeler "Cerveau 101" ou encore
"Le cerveau pour les nuls", est un cours d'introduction
à l'objet le plus complexe de l'univers connu dont
on possède tous et toutes un exemplaire entre les deux
oreilles... C'est donc un cours qui s'adresse à toutes
les personnes qui pensent qu'on n'utilise que 10 % de notre
cerveau, c'est-à-dire malheureusement au moins encore
90% de la population !
(Environ la moitié du contenu
ce cette présentation est le même que la suivante
("Parlons cerveau en ce printemps québécois
2012").)
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Parlons
cerveau et printemps québécois 2012
(MISE À JOUR - FÉVRIER 2013)
Objectif
: donner un apreçu des nombreux phénomènes
qui se déroulent constamment en parallèle dans
le cerveau humain à partir d'une situation sociale
particulière
Saviez-vous
que notre cerveau n'est pas né de la dernière
pluie, mais est le fruit d'une longue évolution qui
bricole avec ce qu'elle a déjà trouvé
? Qu'il ne fonctionne pas, mais alors là pas du tout
comme un ordinateur ? Ou encore que sa principale activité
est de se modifier lui-même à tout moment ? Voilà
des questions abordées dans cette présentation
construite à partir du site web Le cerveau à
tous les niveaux. Elle s'ouvre et se termine sur des problématiques
sociales en lien avec la grève étudiante du
printemps 2012, avec entre les deux un itinéraire parcourant
les différents niveaux d'organisation sous-jacent jusqu'au
niveau moléculaire.
Durée :1
heure 10 minutes
(Environ la moitié du contenu
ce cette présentation est le même que la précédente
("Tout ce que le cerveau n'est pas").)
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Neurones
vs hormones
VERSION
MISE À JOUR - MARS 2013
VERSION
MISE À JOUR - MARS 2014
Objectif
: démontrer le caractère inextricable de notre
câblage cérébral et des neuromodulation
homonales affectant le cerveau mais aussi l'ensemble du corps
Cette présentation donne un aperçu
du côté "Docteur Jeckyll et Mr. Hyde"
de notre système nerveaux, c'est-à-dire le cerveau
câblé versus le cerveau hormonal. Notre survol
de ces deux perspectives complémentaires se fera à
travers les ouvrages phares de Jean-Pierre Changeux et Jean-Didier
Vincent que sont lHomme neuronal (1983) et la Biologie
des passions (1986). Nous présenterons donc dans un
premier temps le caractère à la fois génétiquement
déterminé et très plastique de notre
câblage cérébral. Puis nous retracerons
l'émergence de la neuroendocrinologie et verrons comment
ses neuromodulations affectent d'une manière globale
non seulement de vastes régions de notre cerveau, mais
aussi notre corps tout entier par l'entremise de l'hypothalamus
et de l'hypophyse.
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Le
cerveau à tous les niveaux : un exemple doutil pour
vulgariser les sciences cognitives
Objectif
: présenter la structure et les possibilités
de navigation particulières du site web Le cerveau
à tous les niveaux
En ligne depuis 2002, le site web Cerveau
à tous les niveaux jouit d'une grande reconnaissance,
tant des scientifiques que du grand public. Son originalité
réside en son mode de navigation unique sur Internet
où, pour chaque sujet abordé, la personne choisit
elle-même : 1) le niveau de difficulté des explications
sur le cerveau (débutant, intermédiaire, avancé);
et 2) le niveau d'organisation du vivant qu'elle désire
explorer, du moléculaire jusqu'au social, en passant
par le cellulaire, le cérébral et le psychologique.
Cet aspect interactif et non passif devant le vaste contenu
du site favorise l'appropriation des connaissances des disciplines
regroupées aujourd'hui sous le vocable de sciences
cognitives. Bref, un site web accessible qui s'inscrit dans
une démarche transdisciplinaire, à la fois passerelle
entre les chercheurs et le public et outil pour mieux se comprendre.
Durée :
30 minutes
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Pourquoi
pas la neurobio pour enfants?
Objectif
: rappeler quelques notions fondamentales sur le fonctionnement
de notre système nerveux et montrer que l'on serait
fou de s'en passer
Le cerveau humain est capable du meilleur
comme du pire. Bien des réflexions philosophiques et
des discours politiques s'attaquent aux causes morales ou
structurelles de la misère humaine. Des prises de consciences
surgissent, des gains sociaux se font, mais on est encore
loin du compte, c'est le moins qu'on puisse dire. Et si on
écoutait un peu ce que les neurobiologistes tels que
Varela ou Laborit ont à dire sur lart du vivre
ensemble ? Et si en comprenant notre filiation avec le reste
du monde vivant et en saisissant mieux le long bricolage évolutif
qui a mené jusqu'à nous, on pouvait s'éviter
quelques errances personnelles ou collectives ? Et si on consacrait
autant d'énergie et d'efforts pour comprendre le monde
qui vit en nous qu'on en a mis pour comprendre le monde physique
qui nous entoure ? Et si on commençait à en
parler à la petite école ?
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Le
système nerveux: modèle pour idées libertaires
Objectif
: constater que les groupes sociaux vont bien souvent à
l'encontre des principes mêmes qui permettent aux organismes
vivants de demeurer en équilibre
Présentation construite autour
de "Société informationnelle, idées
pour lautogestion", un livre de Henri Laborit publié
en 1973 (et devenu introuvable) qui constituait déjà,
il y a 40 ans, une charge sans merci contre lidéologie
productiviste de la croissance à tout prix. Il aurait
peut-être été plus juste, cependant, de
parler "d'inspiration" plutôt que de "modèle"
dans le titre de cette présentation puisque les considérations
sur lensemble social présentées ici constituent
surtout des pistes pour développer des rapports sociaux
plus harmonieux et moins générateur de souffrance
pour la majorité de l'humanité. Autrement dit,
quand "hérarchie de fonction" et "information
généralisée" auraient avantage à
remplacer "hiérarchie de pouvoir" et "information
spécialisée"...
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Recherche
spécialisée versus démarche multidisciplinaire (p.1
à 71)
Objectif : montrer que l'approche
réductionniste spécialisée en neuroscience
va de pair avec les efforts multidisciplinaires des sciences
cognitives
Ce que lon appelle une découverte
scientifique est rarement le fruit dun éclair
de génie dun seul individu qui sécrie
« Euréka, jai trouvé ! ».
Elle est bien plus souvent une simple étape de plus
dans lélaboration de nos connaissances qui se
construit sur le travail déjà fait de toute
une communauté oeuvrant dans une discipline particulière.
Cest ce que nous constaterons à travers les nombreuses
questions et expériences qui ont mené à
lidentification de la forme et de la fonction du récepteur
à lacétylcholine par l'équipe de
Jean-Pierre Changeux. Période couverte : des années
1960 à fin 1980.
Vers le milieu du XXe siècle,
des chercheurs de divers horizons se réunissent au
sein des fameuses conférences Macy pour tenter de partager
leur savoir. On assiste ainsi à lun des premiers
grands efforts multidisciplinaires qui permettront à
des mathématiciens, des neurophysiologistes, des anthropologues,
des psychologues et des sociologues daccoucher de la
cybernétique, la science de la régulation des
systèmes. De son côté, à partir
des années 1960, Henri Laborit fut lun des premiers
à appliquer les principes de la cybernétique
aux systèmes biologiques et à tenter lui aussi,
pour le meilleur et pour le pire, le pari de la multidisciplinarité.
Période couverte : de 1946 à 1953 et de mi-60
à mi-70.
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Les
grands paradigmes des sciences cognitives *
Objectif : présenter les
deux grands courants de recherche sur la cognition humaine
qui ont prévalu des années 1950 aux années
1990
Dans les années 1950, après
un demi-siècle de domination, le béhaviorisme
qui considérait le cerveau comme une « boîte
noire » inaccessible voit son règne sachever.
On commence alors à créer des modèles
de la pensée dont le premier, le cognitivisme (ou symbolisme),
sinspire du fonctionnement de l'ordinateur. Dans les
années 80, les résultats de l'intelligence
artificielle et du cognitivisme nétant pas à
la hauteur des attentes, on se tourne vers un autre paradigme,
le connexionniste. Ici, la pensée émergerait
plutôt dinnombrables petites unités interconnectées
qui interagissent entre elles, comme les neurones dun
cerveau. Période couverte : du milieu des années
50 à la fin des années 80.
* Cette conférence peut être
présentée seule ou en première partie
d'une séance de 2 heures avec la suivante ("Modèles
et concepts en science : comment naissent-ils ?")
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Modèles
et concepts en science : comment naissent-ils ? *
Objectif : en retraçant
l'origine du concept d'énaction, esquisser les grandes
lignes d'une approche incarnée de la cognition humaine
Loin dêtre faite de vérités,
la science est remplie dhypothèses, de modèles
et de théories qui forment un tout cohérent
mais toujours susceptible dêtre amélioré.
Comment passe-t-on de découvertes isolées aux
concepts scientifiques plus généraux ? Cest
ce que nous aborderons à travers celui dénaction
développé par Francisco Varela. Un concept qui
propose une vision plus incarnée et dynamique de la
pensée que celle offerte par les deux grands paradigmes
précédents, le cognitivistes et le connexionnistes.
Période couverte : des années 70 à
aujourd'hui.
* Cette conférence peut être
présentée seule ou en deuxième partie
d'une séance de 2 heures avec la précédente
("Les grands paradigmes en sciences cognitives")
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