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Notre héritage évolutif |
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Les
trois infinis : le grand, le petit et le complexe
Lécole
des profs du cégep Garneau sur les neurosciences
De
quoi sont faits nos chromosomes ?
Deux
autres liens qui nous unissent au cosmos
Que
pouvons-nous connaître ?
De
la «poussière détoile» à
la vie : ces bizarreries qui font quon est ici aujourdhui
Toute la matière est faite
d’atome. Les atomes ont tendance à s’associer entre
eux pour former des molécules. Ces molécules acquièrent
ainsi des propriétés nouvelles que ne possédaient pas les
atomes pris individuellement. On parle alors de propriétés émergentes.
Par exemple, certaines molécules comme les lipides ont des
régions qui n’aiment pas l’eau. On dit qu’elles sont
hydrophobes. Ces molécules vont donc avoir tendance à se présenter
l’une l’autre leur partie hydrophobe pour ne pas qu’elles soit
en contact avec l’eau. Il se crée ainsi ’une double couche
de lipides. Cette double couche va pouvoir se refermer sur elle-même et
créer un milieu intérieur et un milieu extérieur. La cellule,
avec sa membrane cellulaire, peut alors commencer à se complexifier… |
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LE PASSAGE DU NON-VIVANT AU VIVANT | | Selon la théorie
du Big Bang, l’univers que l’on connaît serait né il
y a environ 14 milliards d'années (12 à 16 selon les méthodes
de calcul). Puis, il y a à peu près 4,6 milliards d’années,
notre soleil et ses planètes se sont formés.
On
estime que les plus vieilles traces d’êtres vivants sur notre planète
datent de 3.8 milliards d'années. Ce qu’on appelle la vie a donc
forcément eu un commencement sur la Terre qui s’est produit entre
4,6 et 3,8 milliards d’années.
L’apparition de la
vie s’inscrit dans une tendance plus vaste que l’on observe depuis
le Big Bang, celle de la complexification de la matière. À un moment
donné, les molécules chimiques atteignent un tel niveau de complexité
dans leur arrangement que de
nouvelles propriétés, celles du vivant, apparaissent. On passe
de l’évolution chimique à l’évolution biologique. |
Source: University of California, San Diego Center
for Astrophysics & Space Sciences
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Les premiers êtres vivants, qui devaient ressembler
à nos bactéries d’aujourd’hui, possédaient trois
nouvelles caractéristiques essentielles : -
une membrane perméable qui les séparait du monde
extérieur; - un matériel génétique
leur permettant de se répliquer; - des protéines
dont les plans résident dans le matériel génétique
et qui constituent les véritables briques
de la vie.
Que l’on prenne une cellule
de baleine ou de souris, de bactérie ou de baobab, toutes possèdent
une membrane cellulaire, des protéines et, surtout, un code génétique
fait d’ADN. L’universalité du code génétique
est d’ailleurs l’une des preuves les plus solide de l’évolution
et de la filiation commune qui relient tous les êtres vivants. Certains
gènes, ces longs bouts d’ADN renfermant les plans d’une protéine,
existent même à l’identique chez l’être humain
et chez des êtres vivants beaucoup moins évolués comme les
mollusques par exemple.
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