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Au coeur de la mémoire
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Les traces de l'apprentissage


L'oubli normal correspond à des phénomènes cellulaires différent selon qu'il affecte la mémoire à court ou à long terme.

Pour la mémoire à court terme, l'oubli correspond à la cessation du signal envoyé dans un réseau donnée. L'influx cesse généralement de circuler dans un réseau de neurones au bout de quelques secondes à moins qu'il ne soit réactivé.

Pour la mémoire à long terme, l'oubli survient quand les connexions renforcées entre les neurones d'un réseau s'affaiblissent, ou encore quand l'activation d'un nouveau réseau se superpose à un ancien et vient le perturber en causant de l'interférence.

QUAND LES CIRCUITS DE L'HIPPOCAMPE SONT PERTURBÉS

Dans notre vie de tous les jours, notre mémoire peut être perturbée de façon importante sans qu'on ne soit victime d'un accident ou d'une maladie.

Une émotion forte ou un stress prolongé peut affecter la plasticité synaptique et donc la mémoire. En effet, sous l'influence d'un stress, certaines hormones sont sécrétées par les glandes surrénales (activées par le système nerveux sympathique).

La présence de ces hormones dans le sang affecte de façon significative la plasticité des neurones, en particulier ceux de l'hippocampe. Les personnes qui vivent un stress intense voient ainsi la plasticité des circuits de leur hippocampe amoindrie.

 

À l'inverse, une personne sous-stimulée ou affligée par l'ennui verra aussi curieusement sa plasticité neuronale réduite.

 
     

Des concentrations modérées des hormones de stress semblent donc avoir un effet optimal sur les neurones de l'hippocampe. Cela correspond à la notion intuitive de " juste milieu " qu'affectionne particulièrement notre organisme.

 

Mais même une vie équilibrée ne nous met pas à l'abri des lésions qui peuvent affecter les neurones à la base de notre mémoire.
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