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Lexcitabilité
de laxone : un autre moyen de moduler le signal
Dormir
pour nettoyer et réinitialiser le cerveau
De
lexcitabilité membranaire à la conscience subjective
Pourquoi
notre cerveau est-il si énergivore ?
«
La cognition incarnée », séance 3 : Le cerveau
humain : développement, communication et intégration
neuronale, organisation générale
«
La cognition incarnée », séance 5 : Activité
endogène, oscillation et synchronisation de lactivité
dynamique du cerveau
Des
capacités dintégration neuronale bien plus complexes
quon le croyait depuis des décennies ?
Un
mécanisme de communication chez les plantes qui sapparente
au système nerveux
Neurobiologie
de la mort : on a réussi à enregistrer la vague de
dépolarisation finale
Du
fil de nouvelles à larticle de revue : lexemple
de la computation dendritique
De
lorigine de la communication neuronale aux ordinateurs fabriqués
par des cerveaux humains

Des
dogmes qui tombent
Un potentiel excitateur amène
l'entrée de charges positives à l'intérieur du neurone. On
dit alors que le neurone est dépolarisé parce que son potentiel
membranaire est moins négatif que son potentiel de repos (situé
aux alentours de - 70 mV). Un potentiel inhibiteur produit quant à
lui un potentiel membranaire plus négatif que le potentiel de repos, l'éloignant
d'autant plus du seuil de déclenchement du potentiel d'action. On dit alors
que le neurone est hyperpolarisé. |
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LA COMMUNICATION NEURONALE |
| Le potentiel d'action
est le terme technique pour décrire l'influx nerveux. Il s'agit d'une dépolarisation
brève et réversible qui se propage le long de l'axone. Il diffère
du potentiel récepteur (ou potentiel synaptique) à plusieurs égards.
Tout d'abord, le potentiel d'action ne se propage
pas de façon passive, mais bien activement grâce à des canaux
ioniques spéciaux que possède l'axone : les
canaux sensibles au voltage. De plus, chez les mammifères, un dispositif
particulier permet d'accélérer la
propagation du potentiel d'action. Ce processus
requiert aussi de l'énergie de la part du neurone qui doit entretenir l'activité
de pompes ioniques qui servent à rééquilibrer les charges
de part et d'autre de la membrane après le passage d'un potentiel d'action. Les
potentiels d'action sont aussi d'amplitude et d'intensité invariables.
Leur génération fonctionne sur le mode " tout ou rien ".
Sous le seuil d'excitation du neurone, rien ne se passe. Par contre, que l'intensité
du stimulus déclencheur soit à peine au-dessus du seuil ou le dépassant
largement, cela ne fait aucune différence : un potentiel d'action, toujours
pareil pour une cellule donnée, est produit. Par
conséquent, un neurone ne peut transmettre de l'information qu'en variant
la fréquence de ses potentiels d'action, c'est-à-dire par le nombre
de potentiels d'action émis en une seconde. L'animation
suivante montre trois situations possibles de communication entre neurones (cliquez
sur chacune pour visualiser le phénomène). Il s'agit de l'enregistrement
intra-cellulaire des variations du potentiel de membrane du neurone.
(cliquez sur 5. Action Potential)
Le potentiel d'action
est donc un renversement temporaire du potentiel électrique de la membrane
de l'axone qui dure à peine quelques millisecondes. Après
le passage du potentiel d'action, il y a une brève période réfractaire
durant laquelle la membrane ne peut plus être stimulée. Ce phénomène
empêche le potentiel d'action de revenir en arrière et lui impose
sa fuite en avant, telle une flamme qui parcours une traînée de poudre. |
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