Livre de référence et offre de conférences en neuroscience

Est-ce que mieux comprendre comment fonctionne notre «corps-cerveau» peut aider à améliorer le monde ?

(Photos : Luc Trudel, Société Gatineau Monde, déc. 2014)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Offres de présentations sur le cerveau

Voici une liste de conférences que j'ai données par le passé dans différents lieux et que je peux refaire sur demande. Il s'agit de présentations Power Point de durée variable qui peuvent se poursuivre par une période de questions et d'échanges avec le public.

La décision de mettre en valeur ces présentations et de les diffuser plus largement est venue suite à l'annonce de l'arrêt du financement stable de l'INSMT le 31 mars 2013 (voir la colonne de droite sur la page d'accueil). Il n'y a pas de coût fixe pour les conférences, c'est selon votre budget et mes disponibilités en fonction de ce budget. Le meilleur moyen pour me rejoindre demeure le courriel de la section Contact.

La couleur du titre de chaque présentation de la liste ci-dessous donne une idée de son niveau de difficulté tel que défini dans le site (jaune: débutant; bleu: intermédiaire; rouge: avancé). Le texte et les images du Power Point de chaque présentation ont été archivés et sont accessibles en cliquant sur le titre (le contenu de la conférence peut cependant avoir évolué par rapport au contenu initial). Enfin, chaque présentation d'une heure (à moins d'avis contraire) est accompagnée de son objectif et d'un bref résumé.

Au plaisir de vous visiter !

Bruno Dubuc (Montréal, Québec, Canada)

Aux dix conférences initialement affichées au printemps 2013 (#1 à 10 ci-bas) s'ajoutent six autres présentations créées par la suite en 2013, sept autres en 2014, quatre en 2015, quatre en 2017, deux en 2018, quatre en 2019, deux en 2021 et deux en 2022 (identifiées par une étiquette rouge).

* * * * * Chaque titre est cliquable et donne accès à l'ensemble du Power Point de la présentation.* * * * *
     

Que faisons-nous ? Enquête sur l’origine des comportements humains

Objectif : montrer que les causes d'un simple geste sont multiples si l'on considère de grandes échelles de temps

En suivant les questions du lieutenant Columbo, nous verrons qu’il n’est pas si facile que cela de déterminer ce qui cause un comportement. Fidèle à son approche unique, Columbo procédera à reculons afin de comprendre ce qui a provoqué le geste fatidique. Que s’est-il passé dans la tête de la femme dans les secondes et les minutes qui ont précédé le coup ? Pour le savoir, il faudra regarder comment se prennent les décision rapides, puis considérer des structures cérébrales comme l’amygdale ou l'hippocampe. Que s’est-il passé dans les heures et les jours avant le geste ? Ici, Columbo devra faire appel à l’endocrinologie, donc à l’influence des hormones. Que s’est-il passé durant l’adolescence et l’enfance difficile de cette femme ? Il faudra faire appel à la psychologie et à la biologie du développement. Et que s’est-il passé enfin au cours des siècles et des millénaires qui ont précédé le drame ? Il faudra voir comment la culture, individualiste ou collectiviste, égalitaire ou inégalitaire, a pu jouer…

     

D'où venons-nous ? Une quête sur l'origine du cerveau humain

Objectif : présenter la triple évolution (cosmique, chimique et biologique) ayant mené du Big Bang aux sociétés humaines

Cette présentation s'ouvre sur une question fondamentale : d'où venons-nous ? Nous tenterons d'y répondre en suivant la démarche rationnelle de M. Spock qui optera pour la seule approche qui a du sens en biologie, c'est-à-dire dans une perspective évolutive. Nous regarderons ensuite en quoi notre cerveau diffère de celui des autres mammifères et plus particulièrement de nos plus proches cousins les chimpanzés avec qui nous partageons tout de même 98,5% de nos gènes.

     

Les « vrai ou faux » sur le cerveau : souvent il y a du vrai dans le faux et du faux dans le vrai !

Objectif : montrer qu'il y a souvent dans les affirmations sur le cerveau "du vrai dans le faux et du faux dans le vrai"

L’étude du cerveau humain génère son lot d'affirmations de toutes sortes et de “neuromythes”. Ceux-ci reçoivent rapidement leur verdict, tel un tampon qui clos la discussion à leur sujet : “Vrai” ou “Faux” ! Certaines instances moins sensationnalistes font parfois un peu plus dans la nuance, y allant de “Plutôt vrai” ou de “Parfois faux”. Mais j’ai l’impression que dans bien des cas c’est encore grandement insuffisant et réducteur. Dans cette présentation, j'essaie de défendre cette idée à travers plusieurs exemples concrets tirés des travaux les plus récents en sciences cognitives ainsi qu’avec une perspective historique et évolutive toujours essentielle. Histoire de vous convaincre que très souvent, en réalité il y a du vrai dans le faux et du faux dans le vrai. Bref, que la pensée dichotomique et le gros bon sens sont bien souvent l’ennemi de la science. Et le doute son moteur principal.

     

Est-ce que comprendre comment fonctionne notre « corps-cerveau » peut aider à améliorer le monde ?

VERSION Conférence du mercredi - Cégep de Victoriaville (FÉVRIER 2022)

VERSION UTA Boucherville (MARS 2022)

VERSION UTA Laprairie (OCTOBRE 2022)

Objectif : Tout est dans le titre !

Histoire, sociologie, sciences politiques, philosophie : les sciences sociales et ses traditions nous aident depuis longtemps à expliquer les grands mouvements sociaux. Mais les défis auxquels fait maintenant face l'humanité exigent une meilleure compréhension de la psychologie et de la neurobiologie de l'être humain pour parvenir à changer les habitudes qui nous ont mené au bord d'une sixième extinction massive. C'est cette contribution des sciences cognitive à une meilleure compréhension des enjeux actuels que cette présentation se propose d'explorer.

 

     

Ce qui fait du tort et du bien à notre « cerveau-corps »

VERSION Bibliothèque Multiculturelle (Laval) - MAI 2022 (durée : 1h15)

Objectif : présenter une compréhension unifiée de ce qui fait du tort et du bien à notre « cerveau-corps »

Notre cerveau est un bricolage, le fruit d’une très longue évolution. Il est aussi une machine à faire des prédictions et prépare donc constamment des actions possibles selon les opportunités que lui offre son environnement. Par ailleurs, on sait maintenant que tous les grands systèmes du corps humain communiquent entre eux. Ce qui fait que nos simulations mentales peuvent avoir un effet direct bien concret sur notre corps et notre santé. Nous le constaterons avec l'exemple du stress et de l’effet placebo. Nous terminerons en nous demandant comment on peu bien vivre aujourd’hui avec un cerveau de l’âge de pierre et mentionnerons six choses qui font du bien à ce « cerveau-corps ».

     

Corps-cerveau

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Joliette - NOVEMBRE 2021 (durée : 2h15)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Boucherville - NOVEMBRE 2022 (durée : 2h)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Drummundville - FÉVRIER 2023 (durée : 2h)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Longueuil - FÉVRIER 2023 (durée : 2h30)

Objectif : montrer, avec une perspective évolutive et quelques exemples comme le stress et l'effet placebo, que coprs et cerveau ne font qu'un.

Pendant des siècles, on a cru que l’esprit humain était désincarné. Puis, on s’est rendu compte que le cerveau lui était nécessaire. On découvre aujourd’hui que ce cerveau entretient des liens si intimes avec le corps qu’on ne peut pratiquement plus les considérer comme deux choses distinctes. À tout moment, notre pensée s’enracine dans nos émotions qui, elles-mêmes, s’incarnent dans notre corps. Des phénomènes comme le stress ou l’effet placebo, qui seront présentés lors de cette conférence, en sont des exemples typiques. On s’intéressera aussi au fait que l’en-vironnement dans lequel nous nous trouvons influence, beaucoup plus que nous le pensons, nos comportements.

     

Connaître notre cerveau pour mieux contrôler le stress et l'anxiété

VERSION pour la bibliothèque du Vieux St-Laurent du 1er février 2024

Objectif : aider à distinguer le "bon stress" (de courte durée) et le "mauvais stress" (de longue durée) en offrant une perspective évolutive qui permet de comprendre l'importance d'agir (fuite ou lutte)

Le stress chez nos ancêtres chasseurs-cueilleurs : menace physique directe (mammouth !); réactions physiologiques pour favoriser la fuite ou la lutte; retour à la normal et sentiment de bien-être si la source de stress disparaît rapidement; le sort de nos ancêtres pas stressés : ils sont morts et n’ont pas laissé de descendants !
 
Le stress chez l’humain d’aujourd’hui : la menace devient symbolique; on ne risque plus notre vie, mais la réaction du corps est la même; car les menaces symboliques sont souvent récurrentes (pressions sociales, remarques désobligeantes, etc.) et causent du stress chronique; Les effets néfastes sur la santé de ce stress à long terme; comment reconnaître les situations stressantes dans nos vies; comment gérer le stress : différents moyens pour différentes personnes; le stress peut aussi être un allié… quand il ne dure pas longtemps !

     

Autour de l’énaction et de Francisco Varela

VERSION MISE À JOUR - 8 OCTOBRE 2020

Objectif : à partir de la présentation qu'en fait Evan Thompson dans son livre "Mind in Life", présenter en 5 grandes idées le concept d'énaction de Francisco Varela

Introduction : Cerveau - Corps - Environnement
Les sciences cognitives et leur évolution depuis un demi-siècle
The Embodied Mind et Francisco Varela
L'autopoïèse : la base de la théorie énactive
L'énaction : cinq grandes idées interreliées (entrecoupées de parenthèses, dont une plus longue sur l'émergence des systèmes nerveux)
Conclusion : Quel savoir pour l'éthique ?

(présentation données dans le cadre du cours PPA6445 - Raisonnement pédagogique de l’enseignant - Université de Montréal)

     

Apprendre comment fonctionne notre cerveau pour mieux... apprendre !

Objectif : présenter de façon très simplifiée les mécanismes neuronaux de l'apprentissage à travers 7 trucs pratiques

Présentation conçue pour des élèves de secondaire 2 afin de leur faire comprendre pourquoi, quand on tient compte du fonctionnement de base du cerveau et de sa plasticité, on est plus en mesure de s'aider à apprendre. La présentation est ponctuée de plusieurs petits tests et vidéos ce qui permet d'aborder de façon dynamique les 7 "trucs" suivants : Comprendre qu’on peut s’améliorer durant toute notre vie; Porter attention; Répéter; Faire des tests de rappel; Bien dormir et espacer les périodes d’apprentissage; Être motivé; Créer des liens et des associations surprenantes. Ces trucs sont largement employés par les participant.es aux championnats de mémorisation, sujet que l'on aborde en conclusion.

     

Henri Laborit : l'Homme et la ville

Objectif : faire connaître cet ouvrage multidisciplinaire de Laborit sur la place de l'être humain en ville

Appelé à intervenir dans le cours " Aspects humains de l'architecture " du baccalauréat en architecture de l'Université Laval à Québec, j'ai présenté quelques grandes idées de ce livre de Laborit publié en 1971 dans la foulée de son expérience à l'Université de Vincennes. Il y est donc question de niveaux d'organisation et de l'approche multidisciplinaire, deux aspects importants de la démarche de Laborit. Sont ensuite survolées ses contributions à notre compréhension du stress chronique (ou inhibition de l'action), de l'histoire évolutive de notre cerveau, de l'origine des inégalités et des hiérarchies de dominance, de la plasticité cérébrale et de nos automatismes de pensée, etc. Je termine en présentant le concept d'affordance qui fait un retour en sciences cognitives et qui permet d'actualiser les propos de Laborit.

     

La neurobiologie du bonheur

VERSION pour l'Université du Québec à Montréal (UQAM) du 31 janvier 2022

VERSION pour la bibliothèque du Vieux St-Laurent du 8 juin 2023

Objectif : rappeler d'où vient et à quoi sert notre cerveau et voir si cela ne pourrait pas nous écalirer un peu sur différentes formes de bonheur

Cette présentation établira quelques liens entre les connaissances contemporaines sur le fonctionnement du cerveau et la question du bonheur ou, du moins, du plaisir et du bien-être. Elle rappellera, par exemple, que le travail du cerveau, c'est de permettre au corps d'approcher les ressources bonnes pour lui et d'éviter les dangers. Bref, de rester en vie!
 
Est-ce que ça suffit pour être heureux? Est-ce que le sport, les drogues, l'amour ou l‘argent sont un gage de bonheur? Et qu'en est-il de choses simples et naturelles comme l'absence de stress ou nos relations avec nos proches ? Iraient-elles dans le sens de cet «état durable de plénitude» qui définit le bonheur ? 

     

Henri Laborit, un précurseur en neurobiologie

VERSION pour l'Université du troisième âge de Drummondville (moins centrée sur le libre arbitre) (OCOTBRE 2018)

VERSION pour l'Université du troisième âge de Longueuil (NOVEMBRE 2022)

VERSION pour l'Université du troisième âge de Sainte-Julie (FÉVRIER 2024)

Objectif : présentation dont l’objectif est triple : 1) donner un aperçu des connaissances actuelles dans le domaine des sciences cognitives; 2) montrer en quoi les travaux et idées de Laborit ont contribué au développement de certaines de ces connaissances; 3) ouvrir sur la question du libre arbitre sur laquelle Laborit a beaucoup réfléchi.

Brève biographie de Laborit :

Né en 1914, Henri Laborit est d’abord un chirurgien qui a œuvré dans la marine française de la fin des années ‘30 au début années ’50. Il s’est ensuite progressivement intéressé à la biochimie pour comprendre pourquoi ses patients mouraient même quand son acte chirurgical était parfaitement exécuté selon les règles de l’art de l’époque. Il est ensuite allé vers la pharmacologie, étant à l’origine d’une véritable révolution en psychiatrie en 1951 avec la découverte du premier neuroleptique, la chlorpromazine, (qui lui valut, avec d’autres, le prix Albert Lasker, l’équivalent américain du prix Nobel). Il fonda ensuite un laboratoire de recherche sur les bases biologiques des comportements (laboratoire indépendant de l’État pendant plus de 35 ans).

C’est quelqu’un qui n’hésita pas, à une époque où c’était encore très mal vu, à réfléchir sur les conséquences de ses découvertes sur l’urbanisme, l’organisation sociale, politique et économique. Cela fit de lui un penseur multidisciplinaire, un philosophe et un écrivain prolifique avec plus d’une trentaine d’ouvrages. Beaucoup de gens l’ont connu à travers le film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique », grand prix spécial du jury à Cannes en 1980, où il interprète son propre rôle. Laborit est décédé en 1995, à l’âge de 80 ans.

     

L'expérience subjective sous la loupe des sciences cognitives : l'approche énactive de Francisco Varela

Objectif : à partir du livre "Quel savoir pour l'éthique ? Action, sagesse et cognition." de Francisco Varela, présenter quelques concepts influents de cet auteur dans les sciences cognitives contemporaines

Présentation visant à rendre accessible certains concepts développé par le neurobiologiste Francisco Varela, notamment ceux de micro-mondes, de micro-identités et de ruptures, tels que présentés dans son livre "Quel savoir pour l'éthique ? Action, sagesse et cognition." (1996). Pour cela, on suit un parcours qui va du moléculaire au social, inspiré des 5 niveaux d'organisation du Cerveau à tous les niveaux. On présente donc d'abord le concept d'autopoïèse, travaux théoriques sur l'autonomie du vivant issu des travaux d'Humberto Maturana et de Francisco Varela dans les années 1970. De cette autonomie du vivant découle toute signification qui trouve son ancrage dans le corps même de l'organisme et de la nécessité de maintenir sa structure. Les grandes lignes de l'approche énactive de la cognition, avec les concepts de couplage avec l'environnement et de boucle sensori-motrice sont aussi abordées.

On présente ensuite le caractère dynamique du cerveau humain est les réseaux transitoires qui émergent de la compétition et des coalitions de multiples assemblées de neurones. Les notions de micro-mondes, de micro-identités est des points de rupture entre les deux peuvent ainsi être mieux comprises à la lumière des mécanismes cérébraux sous-jacents. Une attention particulière est portée aux conditions favorisant la prise de conscience de ces points de rupture, source de créativité pour Varela.

On conclut brièvement sur la question du "moi" que l'on ressent comme quelque chose d'unique et de propre à chaque individu, bien qu'il occulte une succession constante de micro-identités. Ce "moi" n'est pour Varela qu'une construction virtuelle découlant de nos capacités langagières, elles-mêmes découlant du caractère éminemment social de notre espèce. Cette construction tenace est finalement rapprochée de notre sensation de libre arbitre et de responsabilité individuelle qui, selon d'autres acteurs des sciences cognitives, découlerait du même impératif.

     

Comment on ne peut plus concevoir le cerveau au XXIe siècle (partie 1)

Comment on ne peut plus concevoir le cerveau au XXIe siècle (partie 2)

VERSION pour l'Université du troisième âge de Boucherville (Février 2017)

Objectif : première partie d'une conférence en deux volets, le premier se concentrant sur le cerveau et le second sur les relations entre cerveau, corps et environnement

Présentation générale du cerveau conçue pour des étudiant.es en ostéopathie. À travers un parcours qui descend les niveaux d'organisation du cérébral, au neuronal et au moléculaire, puis remonte vers les circuits neuronaux et les réseaux cérébraux à large échelle, on tente de démontrer que certaines métaphores sur le cerveau (ensemble de jazz, torrent dans une forêt) sont bien meilleures que d'autres (ordinateur, bibliothèque, etc) pour décrire le caratère dynamique incessant de l'activité cérébrale.

     

Ce qui façonne un individu : évolution et développement

VERSION "Les processus dynamiques qui façonnent un individu… à tous les niveaux !" (NOVEMBRE 2017)

VERSION Semaine des sciences humaines- Cégep de l'Outaouais (AVRIL 2018)

VERSION du 20 octobre 2020 de Que veut dire « connaître »… à tous les niveaux ?

VERSION du 22 octobre 2020 de Que veut dire « connaître »… à tous les niveaux ?

VERSION du 19 octobre 2023 d'une intervention à l'UQAM dans le séminaire de maîtrise EFA 7910

Objectif : présenter la psychologie d'un individu comme étant le fruit d'influences évolutives et développementales

Les traces de l'évolution (mutations de l'ADN) ont fait diverger les espèces vivantes tout comme les traces qui s'emmagasinent dans notre système nerveux durant notre vie nous font diverger de qui on a été plus jeune. Durant cette présentation,nous tenterons d'abord d'appréhender la longue histoire de notre système nerveux construit à partir de la boucle sensori-motrice (comme tous les systèmes nerveux) mais possédant énormément "d'interneurones" ou de "cortex associatif" nous permettant de nous détacher de ces contingences sensorimotrices. Nous verrons aussi comment, au début du développement de l'enfant, c'est cette expérience sensori-motrice qui domine. Toutefois, la psychologie développemental actuelle s'éloigne du schéma piagécien des stades successifs et cumulatifs au profit d'une conception où les différentes compétences se chevauchent et apparaissent beaucoup plus tôt que l'on pensait chez le bébé. Les travaux d'Oliver Houdé sur l'inhibition du cortex préfrontal permettant de résister à des heuristiques spontanées afin de permettre à des mécanismes plus logiques et rationels de s'exprimer fournissent une explication intéressante à ces phénomènes.

     

Notre cerveau, bricolage de l'évolution

Objectif : montrer comment notre cerveau a été bricolé par l'évolution il y a fort longtemps et doit souvent faire aujourd'hui du "recyclage neuronal"

Nous vivons dans notre monde moderne avec un cerveau qui est pratiquement le même que nos ancêtres chasseurs cueilleurs d'il y a au moins 50 000 ans. Sous le vernis culturel de notre époque, ce vieux cerveau contraint plusieurs aspects de notre comportement quotidien, de notre dépendance à Facebook à la simple remarque qui nous met à l'envers. Après une petite intro évolutive centrée sur l’émergence des systèmes nerveux et l’importance de la boucle sensorimotrice, nous verrons comment des formes d’apprentissage rudimentaires comme les conditionnements (classiques et opérants) sont toujours à l’œuvre dans notre cerveau et comment elles sont exploitées par la publicité. On présentera par la suite quelques exemples de « recyclage neuronal », à savoir comment de vieilles structures cérébrales ayant évolué pour une fonction (la reconnaissance visuelle des formes fines, l’orientation spatiale) ont été recyclé pour une autre fonction (la lecture, la mémoire déclarative humaine). On terminera en parlant un peu d’esprit critique, et en quoi notre gros cortex (qui représente 80% du poids du cerveau humain) peut nous aider là-dessus…

     

Les croyances sous la loupe des neurosciences

Objectif : Examiner quelques-unes de nos croyances à la lumière des connaissances actuelles sur le cerveau

Les croyances, en nous aidant à décider rapidement dans un monde complexe, ont certainement eu une valeur de survie importante. Croire est donc ce qui nous vient encore le plus facilement à l’esprit et rejeter une croyance nécessite un effort. Mais cet effort est pourtant nécessaire car croire aveuglément à tout ce que l’on peut justifier avec le langage n’est peut-être pas l’attitude la plus sage à avoir. Pour s'en prémunir, on doit recourir à un mode de pensée plus rationel. Celui-ci, rendu possible par des phénomènes plus récents dans notre évolution comme l’inhibition corticale, nous permet aujourd’hui de vivre encore mieux, avec notre environnement, et surtout avec les autres.

     

La neurobiologie du désir

VERSION "La neurobiologie de l'amour" - NOVEMBRE 2019

VERSION avec déconstruction de quelques neuromythes au début - AVRIL 2017

Objectif : Explorer les bases biologiques de la redoutable (!) séquence "désir sexuel - amour romantique - attachement parental" chez l'humain

Qu'est-ce que le désir d'un point du point de vue des neurosciences ? Ce sont des éléments de réponse à cette question que cette présentation voudrait apporter. En commençant d'abord par rappeler la longue histoire évolutive des espèces animales qui a permis l'émergence du système nerveux et hormonale. En rappelant ensuite rapidement le fonctionnement de base de ces deux systèmes spécialisés et en montrant comment ils collaborent pour assurer nos besoins fondamentaux. Et finalement en nous attardant un peu plus sur les rouages de la reproduction animale et son avatar humain, le désir amoureux. Nous constaterons alors que si notre cortex cérébral permet une expression multiforme de ce désir, certaines molécules, comme l'ocytocine, jouent encore un rôle déterminant.

 

     

Mythes et réalité sur le fonctionnement du cerveau

VERSION MISE À JOUR - AVRIL 2015 (Carrefour Mousseau)

Objectif : Déconstruire quelques mythes sur le cerveau, notamment celui du 10%, en offrant une perspective évolutive et des métaphores alternatives

Pas facile de déconstruire quelques mythes sur le cerveau sans exposer minimalement d’où il vient, ce qu’il fait et de quoi il est construit. C’est ce que le premier tiers de cette présentation tente de faire en présentant rapidement l’origine évolutive de notre système nerveux avec le caractère fondamental de la boucle sensori-motrice. À partir de là, il devient possible de voir les grandes différences de fonctionnement entre notre cerveau et un ordinateur, entre notre mémoire et un disque dur. De même, à mesure que nous prendrons conscience du caractère dynamique et spontané de l’activité de nos circuits nerveux, des mythes comme celui de personnalités « cerveau droit ou cerveau gauche » ou pire, celui voulant qu’on n’utilise que 10% de notre cerveau, voleront littéralement en éclat… La forêt, la symphonie ou le torrent deviendront alors autant de métaphores riches et justes pour les remplacer.

     

La construction des théories scientifiques

Objectif : présenter ce que sont un modèle, une hypothèse et une théorie scientifique en donnant des exemples issus des neurosciences

Les méthodes scientifiques sont souvent méconnues du grand public, suscitant autant de doutes non justifiés que d’attentes non fondées. En prenant l’exemple des neurosciences, qui s’intéressent au fonctionnement de notre cerveau, on verra comment la science se construit, pas à pas, et en quoi celle-ci se distingue notamment de l’approche religieuse. Après une mise en contexte évolutive de notre cerveau et un peu de théorie sur les modèles, hypothèses et théories scientifiques, trois exemples seront développés : la théorie de l’évolution, la théorie du neurone et trois grands paradigmes en sciences cognitives au XXe siècle (le cognitivisme, le connexionnisme et les systèmes dynamiques incarnés).

(conçue dans le cadre de la Semaine de la philosophie 2014 du Collège Ahuntsic)

     

Cet objet le plus complexe de l’univers connu dont nous possédons  tous un exemplaire entre les deux oreilles

VERSION pour l'École secondaire d’Éducation Internationale McMasterville (secondaire 5 - MAI 2017)

VERSION pour l'École secondaire d’Éducation Internationale McMasterville (secondaire 5 - MAI 2016)

VERSION "Ce qu’est le cerveau, et ce qu’il n’est pas" (Société Gatineau Monde - DÉCEMBRE 2014)

VERSION MISE À JOUR - MAI 2015

VERSION "Ce qu’est le cerveau, et ce qu’il n’est pas" (Conférence de prestige du Cégep Beauce-Appalaches- OCTOBRE 2016)

Objectif : montrer ce que les données de l'évolution et des neurosciences nous disent sur ce que nous sommes et ne sommes pas

Cette présentation sur le cerveau s'ouvre sur trois questions fondamentales : Que sommes-nous ? D'où venons-nous ? Que faisons-nous ? Nous tenterons d'y répondre de la seule façon qui a du sens en biologie, c'est-à-dire dans une perspective évolutive. Cela débouchera sur nos différents types de mémoire et comment elles évoluent au cours de notre vie. Nous esquisserons par la suite quelques avancées récentes des neurosciences contemporaines; neurogenèse, cellules gliales, connectome, caractère dynamique de notre activité cérébrale, cognition incarnée, etc. et ce qu'elles font tomber comme dogme et comme "neuromythe". Bref ce qu'elles nous disent sur ce que le cerveau est et peut-être surtout sur ce qu'il n'est pas. Nous conclurons en examinant ce que tout cela signifie concrètement par rapport à nos habitudes de vie quotidienne telles : alimentation, exercice, stress, stimulation intellectuelle et sociale.

     

L'être humain, un drôle d'animal (ou qu’est-ce que les neurosciences ont à dire sur ce que nous sommes ?)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de La Prairie - NOVEMBRE 2023 (durée : 2h)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Dorion - MARS 2023 (durée : 2h15)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Sainte-Julie - NOVEMBRE 2022 (durée : 2h15)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge des Jardins de Napierville - AVRIL 2022 (durée : 2h15)

VERSION TRARA de la MRC RDN - FÉVRIER 2022 (durée : 1h)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Saint-Jean-sur-Richelieu - OCTOBRE 2021 (durée : 2h15)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Joliette - OCTOBRE 2019 (durée : 2h15)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Sorel-Tracy - MARS 2019 (durée : 2h15)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de St-Léonard-Anjou - FÉVRIER 2019 (durée : 2h15)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de St-Bruno - FÉVRIER 2019 (durée : 2h15)

VERSION Conférence au cégep du Vieux-Montréall - AVRIL 2018 (durée : 2h15)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Beloeil - FÉVRIER 2018 (durée : 2h15)

VERSION "Les Mercredis des sciences humaines" (cégep de Victoriaville - NOVEMBRE 2014)

Objectif : brosser un tableau général de ce que les neurosciences apportent à la question de la nature humaine

Cette présentation a été conçue pour être donnée dans le deuxième cours de philosophie des cégeps du Québec intitulé " l'être humain ". Comme pour ce cours, elle aborde la nature humaine sous un angle anthropologique mais en mettant l'emphase sur les données des neurosciences qui permettent de mieux la comprendre. En quoi notre cerveau diffère-t-il de celui de nos plus proches cousins les chimpanzés ? Est-ce seulement sa plus grande taille qui fait une différence ? À quoi correspond concrètement le souvenir d'un apprentissage dans le cerveau ? En quoi cela est-il si différent de la mémoire d'un ordinateur ? Quel est le lien entre un réseau routier, un torrent ou un orchestre symphonique et la façon dont notre cerveau est fait et fonctionne ? Voilà quelques questions pour lesquelles on esquissera des pistes de réponse durant cette heure.

     

Nos mémoires

VERSION 45 minutes - OCTOBRE 2015

Objectif : offrir un aperçu de nos différents systèmes de mémoire et montrer comment leur compréhension peut nous permettre de les améliorer

"On pourrait presque dire qu'un être vivant est une mémoire qui agit", disait Henri Laborit. Dès l'apparition des premiers systèmes nerveux, la capacité de retenir les associations gratifiantes ou douloureuses, pour ensuite les répéter ou les fuir, s'est avéré adaptatif et s'est donc développé au fil de l'évolution des espèces animales. Au point où, chez l'être humain, plusieurs systèmes mnésiques impliquant des structures cérébrales distinctes cohabitent et permettent de rendre compte de tout ce qu'on peut emmagasiner comme apprentissage. Nous donnerons donc un aperçu de ces différents systèmes de mémoire chez l'être humain, pour ensuite décrire les facteurs susceptibles de les influencer. Et nous verrons comment les différents trucs mnémotechniques, dont certains remontent à l'Antiquité grecque, sont construits sur le caractère affectif ou associatif de nos processus mnésiques.

     

La nécessaire multidisciplinarité pour comprendre le cerveau

VERSION "Qu’est-ce que les neurosciences et les sciences cognitives ont à dire sur ce que nous sommes ?" (NOVEMBRE 2014)

VERSION MISE À JOUR - AVRIL 2015

Objectif : présenter des domaines de recherche spécialisés autour des neurosciences et des efforts transdisciplinaires pour créer des liens entre eux

De la molécule à la pensée humaine, le système nerveux est constitué de multiples niveaux d’organisation responsables en bout de ligne de la complexité de nos sociétés. Tant les sciences « humaines » (sociologie, sciences politiques, psychologie, etc.) que les sciences « pures » (biologie, biochimie, génétique, etc.) se spécialisent sur l’un ou l’autre de ces niveaux d’organisation. Or une véritable compréhension du fait humain nécessite un effort de mise en commun des savoirs de ces disciplines. Nous verrons à travers quelques exemples puisés dans l’histoire des sciences cognitives toute la fécondité mais aussi les difficultés inhérentes à cette démarche.

     

L'expansion du cortex associatif ("The evolution of distributed association networks in the human brain")

Objectif : présenter l'article de Randy L. Buckner et de Fenna M. Krienen publié dans Trends in Cognitive Sciences, Volume 17, Issue 12, 648-665, 13 November 2013

Le cortex cérébral humain a pris beaucoup d'expansion par rapport à celui des autres primates, et plus particulièrement dans ses régions associatives. Une hypothèse est ici proposée pour expliquer la façon dont ces réseaux associatifs ont pu prendre une telle importance avec des propriétés cruciales pour la cognition humaine. L'expansion rapide du cortex lui a permis de se détacher des contraintes de gradients moléculaires et des cascades d'activités qui président à l'établissement des hiérarchies sensorielles. Ce qui vient à remplir l'espace entre ces hiérarchies sensorielles devient ainsi constitué de réseaux densément interconnectés à travers tous le cortex et dont la maturation se fait tardivement. Les limites de cette hypothèse "du port d'attache" sont considérées ainsi que ses implications pour la compréhension des caractéristiques essentielles du cerveau humain en tant que résultat de cette expansion corticale disproportionnée.

 

     

Bref survol de dix ans de neurosciences cognitives

Objectif : rendre compte de quelques avancées et tendances ayant émergé dans le domaine des neurosciences depuis une décennie

Commande de l'Institut des sciences cognitives de l'UQAM pour souligner son 10e anniversaire à l'automne 2013, cette présentation propose un survol de quelques avancées récentes dans le domaine des neurosciences cognitives, des axones couplés électriquement aux potentiels d'action qui voyagent " dans le mauvais sens " et participent à la plasticité des synapses, en passant par la communication hybride digitale / analogue le long des mêmes axones. On s'intéressera ensuite à " l'autre moitié du cerveau ", c'est-à-dire les cellules gliales dont la fonction de communication suscite le débat, ainsi qu'au phénomène de neurogenèse et à ses fonctions possibles. Qui dit neurones dit évidemment connexions entre eux et nous verrons comment toutes sortes de grands projets nés depuis 5 ou 10 ans tentent, chacun à leur manière, d'établir le "connectome" du cerveau humain, cette carte routière de nos connexions neuronales. Les réseaux fonctionnels qui en résultent à l'échelle cérébrale seront ensuite abordés, ainsi que les nombreuses techniques qui permettent maintenant d'appréhender la forme générale de ce réseau qui s'affiche de plus en plus comme une organisation modulaire de type " small world ". Un réseau dans lequel il se passe par ailleurs "toujours quelque choses", le réseau du mode par défaut et les incessants phénomènes oscillatoires venant constamment nous rappeler la forte activité endogène du cerveau qui en fait tout sauf un organe passif attendant d'être stimulé.

     

Les neurones de la lecture

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Boucherville - OCTOBRE 2019 (durée : 2h)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Beloeil - OCTOBRE 2021 (durée : 2h)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Joliette - MARS 2023 (durée : 2h30)

VERSION Conférence à l'Université du troisième âge de Varennes - OCTOBRE 2023 (durée : 2h30)

Objectif : exposer qu'est-ce que lire pour un neurobiologiste et comment le cerveau y parvient

Qu’est-ce que lire pour un neurobiologiste ? C’est rendre accessible les aires cérébrales du langage aux régions visuelles du cerveau. Logique, mais pas facile à expliquer pour autant. Car il s’est écoulé trop peu de temps depuis l’invention de l’écriture (quelques milliers d’années) pour qu’une telle région cérébrale assurant le pont entre zones visuelles et du langage ait pu être façonnées par l’évolution de notre lignée qui se compte, elle, en centaines de milliers, voire en millions d’années. Et pourtant, une fois la lecture apprise, ce comportement pourtant complexe s’effectue avec une aisance et une rapidité remarquable. En s’inspirant de l’ouvrage « Les neurones de la lecture », de Stanislas Dehaene, nous verrons durant cette séance comme le cerveau a « recyclé » certaines aires cérébrales ayant évolué pour d’autres fonctions, et comment la constitution des systèmes d’écriture a même été contrainte par le cerveau particulier de l’espèce humaine.

Durée : 1 heure (pour une version de 20 minute, cliquez ici)

     

Des dogmes qui tombent

Objectif : montrer l'évolution des théories et des concepts en neurosciences

Le mot est peut-être un peu fort, reste que certaines affirmations sur le cerveau ont été faites avec tellement d’autorité, et ce parfois pendant des décennies, que la frontière entre modèle bien étayé et principe dogmatique était assez floue… « Théorie des trois cerveaux de MacLean », « on naît avec notre stock de neurones et on ne fait qu’en perdre toute notre vie », « les cellules gliales n’assurent qu’un rôle de soutien », voilà des constats qui ont la vie dure mais que les travaux des 10 ou 20 dernières années en neurosciences ont pour le moins relativisé, quand ce n’est pas tout simplement infirmé. Cette séance tentera donc d’une part de réfléchir sur ce qui conditionne la cristallisation de certaines idées en science, et d’autre part de voir comment l’accumulation de données « a-normales », c’est-à-dire qui sortent du paradigme dominant du moment, en viennent à faire tomber ces dogmes.

     

Voir le cerveau en couleur

Objectif : constater la grande diversité de techniques d'imagerie cérébrale, leur principe de fonctionnement et leurs limites

Depuis que les techniques d’imagerie cérébrale sont devenues plus accessibles depuis une vingtaine d’années, il ne se passe pas une semaine sans que les médias relaient une étude accompagnée d’une belle image du cerveau avec des zones colorées qui « s’allument » quand le sujet fait telle ou telle tâche. Sans rien enlever à l’apport considérable que ces nouveaux outils ont permis en donnant accès en temps réelle à l’activité fonctionnelle du cerveau, il n’en reste pas moins que ses limites méthodologiques sont rarement explicitées, quand elles ne sont pas simplement escamotées. Il en résulte souvent une vision simpliste de l’activité cérébrale où l’idée fausse de « centre de » continue d’être transmise. À travers une critique de l’imagerie cérébrale nous tenteront donc d’exposer un peu ces limites. Et nous évoqueront quelques techniques relativement nouvelles comme l’IRM de diffusion ou la technique Clarity, qui permettent elles aussi, avec leurs contraintes mais aussi leurs avantages propre, de constater la complexité de nos réseaux de neurones.

     

Modèles et concepts en neuroscience (et fiabilité ou non de nos perceptions)

Objectif : caractériser les modèles, concepts et discours scientifiques et montrer la faillibilité de nos sens

Le cerveau humain est le fruit d'une longue évolution qui en a fait " l'objet de l'univers le plus complexe que nous connaissons ". Or, nous avons tous et toutes la chance de posséder un exemplaire de cet objet entre les deux oreilles et nous bénéficions chaque jour de la précision qu'il permet à nos gestes ou la richesse qu'il procure à notre langage. Mais notre cerveau est-il, à part peut-être quelques petits oublis, la machine parfaite et performante qu'il nous donne souvent l'impression d'être ? C'est ce que nous essaierons de voir durant cette présentation à travers l'histoire de divers modèles qui ont essayé d'en décrire le fonctionnement. Et nous verrons que la critique de chacun d'eux met en évidence des failles qui devraient pour le moins nous inciter à exercer un certain scepticisme quant aux perceptions qui sont à la base de notre pensée.

(Présentation conçue pour le cours de cégep Philo I : "Philosophie et rationalité ")

   

Libre arbitre et neuroscience

VERSION MISE À JOUR - MARS 2014

Objectif : montrer l'éclairage nouveau qu'apportent les neurosciences sur la question du libre arbitre

En examinant d'abord la position de deux neurobiologistes ayant écrit sur la question du libre arbitre, Henri Laborit et Michael Gazzaniga, nous verrons comment les données issues des neurosciences peuvent soutenir alternativement une position très déterministe (Laborit) ou une autre qui tente de conserver la notion de liberté et de responsabilité individuelle (Gazzaniga). L'impression que nous avons d'être l'auteur de nos actes sera aussi examinée, entre autres à travers la célèbre expérience de Benjamin Libet et celles de Daniel Wegner qui soutiennent l'idée que cette impression est fabriquée par le cerveau et ne constitue pas une preuve convaincante que c’est notre intention consciente qui est à l’origine de nos actions. Finalement, les principes d'autorégulation et d'aptitudes au choix rationnel de Roy Baumeister seront abordés en guise de troisième voie, avec en son centre la notion de "degrés de liberté" et de "libération progressive de ses déterminismes" par la compréhension des causes des comportements.

   
1

Le cerveau et ses différents niveaux d'organisation (p.16 à 86)

VERSION pour le 17e Colloque AQISEP – 21 Mars 2018 (Durée : 1 heure)

Objectif : susciter l'intérêt pour le fonctionnement du cerveau humain

Survol du cerveau humain sur le mode impressionniste. Ses mécanismes de base au niveau cellulaire ( neurones) et moléculaire (synapses). Plasticiété cérébrale. Liens avec le reste du corps et comment ce corps-cerveau réagit au stress.

Durée : 20 minutes

   

 

 

2

Tout ce que le cerveau n'est pas

Objectif : déconstruire quelques mythes sur le cerveau humain tout esquissant ses modes de fonctionnement à différents niveaux d'organisation

Cette présentation, qui aurait tout aussi bien pu s'appeler "Cerveau 101" ou encore "Le cerveau pour les nuls", est un cours d'introduction à l'objet le plus complexe de l'univers connu dont on possède tous et toutes un exemplaire entre les deux oreilles... C'est donc un cours qui s'adresse à toutes les personnes qui pensent qu'on n'utilise que 10 % de notre cerveau, c'est-à-dire malheureusement au moins encore 90% de la population !

(Environ la moitié du contenu ce cette présentation est le même que la suivante ("Parlons cerveau en ce printemps québécois 2012").)

   

 

 

3

Parlons cerveau et printemps québécois 2012

(MISE À JOUR - FÉVRIER 2013)

Objectif : donner un apreçu des nombreux phénomènes qui se déroulent constamment en parallèle dans le cerveau humain à partir d'une situation sociale particulière

Saviez-vous que notre cerveau n'est pas né de la dernière pluie, mais est le fruit d'une longue évolution qui bricole avec ce qu'elle a déjà trouvé ? Qu'il ne fonctionne pas, mais alors là pas du tout comme un ordinateur ? Ou encore que sa principale activité est de se modifier lui-même à tout moment ? Voilà des questions abordées dans cette présentation construite à partir du site web Le cerveau à tous les niveaux. Elle s'ouvre et se termine sur des problématiques sociales en lien avec la grève étudiante du printemps 2012, avec entre les deux un itinéraire parcourant les différents niveaux d'organisation sous-jacent jusqu'au niveau moléculaire.

Durée :1 heure 10 minutes

(Environ la moitié du contenu ce cette présentation est le même que la précédente ("Tout ce que le cerveau n'est pas").)

   

 

 

4

Neurones vs hormones

VERSION MISE À JOUR - MARS 2013

VERSION MISE À JOUR - MARS 2014

Objectif : démontrer le caractère inextricable de notre câblage cérébral et des neuromodulation homonales affectant le cerveau mais aussi l'ensemble du corps

Cette présentation donne un aperçu du côté "Docteur Jeckyll et Mr. Hyde" de notre système nerveaux, c'est-à-dire le cerveau câblé versus le cerveau hormonal. Notre survol de ces deux perspectives complémentaires se fera à travers les ouvrages phares de Jean-Pierre Changeux et Jean-Didier Vincent que sont l’Homme neuronal (1983) et la Biologie des passions (1986). Nous présenterons donc dans un premier temps le caractère à la fois génétiquement déterminé et très plastique de notre câblage cérébral. Puis nous retracerons l'émergence de la neuroendocrinologie et verrons comment ses neuromodulations affectent d'une manière globale non seulement de vastes régions de notre cerveau, mais aussi notre corps tout entier par l'entremise de l'hypothalamus et de l'hypophyse.

 

 

 

 

5

Le cerveau à tous les niveaux : un exemple d’outil pour vulgariser les sciences cognitives

Objectif : présenter la structure et les possibilités de navigation particulières du site web Le cerveau à tous les niveaux

En ligne depuis 2002, le site web Cerveau à tous les niveaux jouit d'une grande reconnaissance, tant des scientifiques que du grand public. Son originalité réside en son mode de navigation unique sur Internet où, pour chaque sujet abordé, la personne choisit elle-même : 1) le niveau de difficulté des explications sur le cerveau (débutant, intermédiaire, avancé); et 2) le niveau d'organisation du vivant qu'elle désire explorer, du moléculaire jusqu'au social, en passant par le cellulaire, le cérébral et le psychologique. Cet aspect interactif et non passif devant le vaste contenu du site favorise l'appropriation des connaissances des disciplines regroupées aujourd'hui sous le vocable de sciences cognitives. Bref, un site web accessible qui s'inscrit dans une démarche transdisciplinaire, à la fois passerelle entre les chercheurs et le public et outil pour mieux se comprendre.

Durée : 30 minutes

   

 

 

6

Pourquoi pas la neurobio pour enfants?

Objectif : rappeler quelques notions fondamentales sur le fonctionnement de notre système nerveux et montrer que l'on serait fou de s'en passer

Le cerveau humain est capable du meilleur comme du pire. Bien des réflexions philosophiques et des discours politiques s'attaquent aux causes morales ou structurelles de la misère humaine. Des prises de consciences surgissent, des gains sociaux se font, mais on est encore loin du compte, c'est le moins qu'on puisse dire. Et si on écoutait un peu ce que les neurobiologistes tels que Varela ou Laborit ont à dire sur l’art du vivre ensemble ? Et si en comprenant notre filiation avec le reste du monde vivant et en saisissant mieux le long bricolage évolutif qui a mené jusqu'à nous, on pouvait s'éviter quelques errances personnelles ou collectives ? Et si on consacrait autant d'énergie et d'efforts pour comprendre le monde qui vit en nous qu'on en a mis pour comprendre le monde physique qui nous entoure ? Et si on commençait à en parler à la petite école ?

   

 

 

7

Le système nerveux: modèle pour idées libertaires

Objectif : constater que les groupes sociaux vont bien souvent à l'encontre des principes mêmes qui permettent aux organismes vivants de demeurer en équilibre

Présentation construite autour de "Société informationnelle, idées pour l’autogestion", un livre de Henri Laborit publié en 1973 (et devenu introuvable) qui constituait déjà, il y a 40 ans, une charge sans merci contre l’idéologie productiviste de la croissance à tout prix. Il aurait peut-être été plus juste, cependant, de parler "d'inspiration" plutôt que de "modèle" dans le titre de cette présentation puisque les considérations sur l’ensemble social présentées ici constituent surtout des pistes pour développer des rapports sociaux plus harmonieux et moins générateur de souffrance pour la majorité de l'humanité. Autrement dit, quand "hérarchie de fonction" et "information généralisée" auraient avantage à remplacer "hiérarchie de pouvoir" et "information spécialisée"...

   

 

 

8

Recherche spécialisée versus démarche multidisciplinaire (p.1 à 71)

Objectif : montrer que l'approche réductionniste spécialisée en neuroscience va de pair avec les efforts multidisciplinaires des sciences cognitives

Ce que l’on appelle une découverte scientifique est rarement le fruit d’un éclair de génie d’un seul individu qui s’écrie « Euréka, j’ai trouvé ! ». Elle est bien plus souvent une simple étape de plus dans l’élaboration de nos connaissances qui se construit sur le travail déjà fait de toute une communauté oeuvrant dans une discipline particulière. C’est ce que nous constaterons à travers les nombreuses questions et expériences qui ont mené à l’identification de la forme et de la fonction du récepteur à l’acétylcholine par l'équipe de Jean-Pierre Changeux. Période couverte : des années 1960 à fin 1980.

Vers le milieu du XXe siècle, des chercheurs de divers horizons se réunissent au sein des fameuses conférences Macy pour tenter de partager leur savoir. On assiste ainsi à l’un des premiers grands efforts multidisciplinaires qui permettront à des mathématiciens, des neurophysiologistes, des anthropologues, des psychologues et des sociologues d’accoucher de la cybernétique, la science de la régulation des systèmes. De son côté, à partir des années 1960, Henri Laborit fut l’un des premiers à appliquer les principes de la cybernétique aux systèmes biologiques et à tenter lui aussi, pour le meilleur et pour le pire, le pari de la multidisciplinarité. Période couverte : de 1946 à 1953 et de mi-’60 à mi-‘70.

   

 

 

9

Les grands paradigmes des sciences cognitives *

Objectif : présenter les deux grands courants de recherche sur la cognition humaine qui ont prévalu des années 1950 aux années 1990

Dans les années 1950, après un demi-siècle de domination, le béhaviorisme qui considérait le cerveau comme une « boîte noire » inaccessible voit son règne s’achever. On commence alors à créer des modèles de la pensée dont le premier, le cognitivisme (ou symbolisme), s’inspire du fonctionnement de l'ordinateur. Dans les années ‘80, les résultats de l'intelligence artificielle et du cognitivisme n’étant pas à la hauteur des attentes, on se tourne vers un autre paradigme, le connexionniste. Ici, la pensée émergerait plutôt d’innombrables petites unités interconnectées qui interagissent entre elles, comme les neurones d’un cerveau. Période couverte : du milieu des années ’50 à la fin des années ‘80.

* Cette conférence peut être présentée seule ou en première partie d'une séance de 2 heures avec la suivante ("Modèles et concepts en science : comment naissent-ils ?")

   

 

 

10

Modèles et concepts en science : comment naissent-ils ? *

Objectif : en retraçant l'origine du concept d'énaction, esquisser les grandes lignes d'une approche incarnée de la cognition humaine

Loin d’être faite de vérités, la science est remplie d’hypothèses, de modèles et de théories qui forment un tout cohérent mais toujours susceptible d’être amélioré. Comment passe-t-on de découvertes isolées aux concepts scientifiques plus généraux ? C’est ce que nous aborderons à travers celui d’énaction développé par Francisco Varela. Un concept qui propose une vision plus incarnée et dynamique de la pensée que celle offerte par les deux grands paradigmes précédents, le cognitivistes et le connexionnistes. Période couverte : des années ’70 à aujourd'hui.

* Cette conférence peut être présentée seule ou en deuxième partie d'une séance de 2 heures avec la précédente ("Les grands paradigmes en sciences cognitives")