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AideLien : Anatomical Diversity of NeuronsLien : Cortex and its layersLien : Gallery of Neurons
Lien : Cortical layers, types of cells, etc.Lien : The neuronLien : Tutorial 3: Types of Neurons

 

Les mille et un visages du neurone

Cartographier tous les circuits du cerveau de la souris

Beautés de la nature… à tous les niveaux !

Richesse et complexité structurale du neurone

Se mettre dans la tête (et dans les neurones) des autres

Voir le cerveau en couleur

 

LES NEURONES
LES CELLULES GLIALES

Le neurone est une cellule hautement spécialisée qui a accentué des caractéristiques de base des cellules, comme le fait d'avoir un potentiel trans-membranaire, de pouvoir prolonger son cytoplasme, etc. Ses prolongements se sont à leur tour spécialisés, de sorte que les canaux ioniques et les récepteurs de la membrane des dendrites sont différents de celle de l'axone.

De plus, chaque neurone est unique de par sa forme particulière, la position qu'il occupe dans le système nerveux et les connexions qu'il entretient avec d'autres neurones ou avec des cellules réceptrices (sensorielles) ou effectrices (musculaires ou glandulaires).

Cette grande variabilité (il existe plus de 200 types différents de neurones) amène certains neurones à s'écarter du schéma classique de base.

Certains axones peuvent par exemple faire leurs synapses directement sur le corps cellulaire ou même sur l'axone d'un autre neurone.

Les corps cellulaires montrent également une grande variabilité de forme (étoilés, fusiforme, conique, polyédrique, sphérique, pyramidale) et de taille (petits, moyens, grands ou géants.

La géométrie des dendrites et de l'axone varie aussi énormément selon le rôle du neurone dans le circuit nerveux.

Lien : NeuroMorpho.Org (suivez ce lien pour allez à NeuroMorpho.Org et voir ses milliers de reconstructions numériques de neurones)

Selon les critères utilisés, on peut classer les neurones sous différentes catégories. Par exemple:

D'un point de vue fonctionnel, on distingue :
D'un point de vue morphologiques basée sur le nombre de prolongements qui partent du corps cellulaire, on peut aussi parler de :
  • des neurones sensoriels qui captent les messages des récepteurs sensoriels et les communiquent au système nerveux central
 
  • neurones pseudo-unipolaires qui ont un court prolongement qui se subdivise rapidement en deux, l'un faisant office de dendrite, l'autre d'axone
  • des neurones moteurs qui conduisent la commande motrice du cortex à la moelle épinière ou de la moelle aux muscles
 
  • neurones multipolaires qui ont courts dendrites émanant du corps cellulaire et un long axone
  • des interneurones qui connectent entre eux différents neurones à l'intérieur du cerveau ou de la moelle épinière
 
  • neurones bipolaires qui ont deux prolongements principaux de longueur similaire

À noter qu'il tend à y avoir correspondance entre ces deux classifications mais que celle-ci n'est pas stricte. Les cellules granulaires du cervelet, par exemple, sont des interneurones dont la forme particulière s'écarte passablement du protoype du neurone bipolaire.


    
Liens
Lien : A Theory of Cortical Neuron-Astrocyte InteractionLien : Tutorial 4: Shapes and Roles of Glial Cells

Moins de cellules gliales qu’on le prétend ?

La synapse tripartite mise à mal

La cote des cellules gliales en hausse, celle des neurones miroirs en baisse

Une représentation 3D à l’échelle du nanomètre du cortex de souris

Le système glymphatique : les égouts du cerveau

Des dogmes qui tombent

LES CELLULES GLIALES
LES NEURONES

Les astrocytes, comme la plupart des cellules gliales, ont longtemps été considérés essentiellement pour leur rôle de support et d'entretien du tissu nerveux. Mais de plus en plus d'évidences plaident en faveur d'une implication beaucoup plus importante des astrocytes dans la communication nerveuse.

On connaît depuis longtemps leur rôle de pourvoyeur du glucose nécessaires à l'activité nerveuse. Grâce à leurs ''pieds'' apposés contre la paroi des capillaires sanguins cérébraux, le glucose peut pénétrer dans les astrocytes où il est partiellement métabolisé et retransmis aux neurones. Il semble même qu'une activité synaptique plus intense favorise un apport plus élevé de glucose en activant le travail des astrocytes.

On sait aussi que les astrocytes sont couplés les uns aux autres par des " gap-jonctions " à travers lesquels peuvent circuler divers métabolites. C'est par ces jonctions que les astrocytes évacuent vers les capillaires le potassium extracellulaire excédentaire généré par une intense activité neuronale.


Mais ce qu'on découvre de plus en plus, c'est que ce réseau d'astrocytes communiquant forme un véritable syncytium, c'est-à-dire qu'ils se comportent comme un seul et même élément. À travers ce réseau se propageraient par exemple des vagues d'ions calcium dont l'effet régulateur pourrait se faire sentir dans un grand nombre de synapses en même temps. Les prolongements astrocytaires qui entourent les synapses pourraient ainsi exercer un contrôle plus global sur la concentration ionique et le volume aqueux dans les fentes synaptiques.

Le réseau astrocytaire constituerait donc un système de transmission non-synaptique qui se superposerait au système neuronal pour jouer un rôle majeur de modulation des activités neuronales.

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