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Les personnes qui vivent dans un état de stress post-traumatique (ESPT) ont tendance à avoir un taux anormalement élevé d’adrénaline, de noradrénaline et d'endorphines, trois substances dont la sécrétion augmente lors d’un stress.

L’hormone CRH (pour «corticotropin-releasing hormone» ), qui est un peu l’interrupteur qui initie toute réponse au stress, montre aussi un taux plus élevé chez les patients en ESPT. Cette hormone amène éventuellement les glandes surrénales à produire plus de cortisol, une molécule anti-inflammatoire qui nous aide aussi à mobiliser nos ressources énergétiques pour faire face au stress.

On devrait donc s’attendre à ce que le taux de cortisol soit aussi plus élevé chez les patients en ESPT, comme il l’est chez les gens souffrant d’anxiété généralisée ou de dépression par exemple. Or il semble que dans le cas de l’ESPT ce soit le contraire qui se produise : on observe en effet un taux de cortisol plus bas chez les personnes souffrant de ESPT où qui ont grandi avec des parents atteint de ESPT. Ce résultat étonnant et particulier à l’ESPT pourrait s’expliquer par une hyper-sensibilisation de certaines parties du cerveau au cortisol. Celles-ci chercheraient à garder la concentration de cette substance au plus bas niveau.

Lien : Post-Traumatic Stress Disorder Expérience : Low Cortisol Levels May Predict PTSD Risk Lien : Stress
Lien : PTSD and the Brain: What's New in Basic Research Lien : Recommendations for Pharmacological Treatment of Acute Stress Reactions
LES TRANQUILLISANTS


barbituriques

 


benzodiazépines

 

Le début des années soixante marque une étape importante dans l’histoire de ce que l’on appelle couramment les tranquillisants: l’arrivée sur le marché des premières benzodiazépines. Cette nouvelle classe de médicaments allait bientôt remplacer les barbituriques, de puissants calmants couramment utilisés à l’époque qui agissent aussi sur le récepteur GABA.

 



En effet, le rapport risque / bénéfice s’est vite avéré inférieur avec les benzodiazépines dont l’efficacité est au moins égale à celle des barbituriques avec des effets indésirables égaux ou moindre. De plus, la toxicité aiguë est très supérieure avec les barbituriques, pouvant même provoquer la mort en cas de surdose.

 



Un bémol cependant : on ne peut guère parler de progrès au niveau de la dépendance avec les benzodiazépines. Ceux qui en font une consommation soutenue doivent ensuite faire face à un difficile sevrage.

 


Les benzodiazépines comme le Valium constituent donc maintenant la classe de tranquillisant la plus riche. Chaque représentant de cette classe a plusieurs propriétés pharmacologiques dans des proportions variables :

 


Plusieurs ont évidemment un effet dominant plutôt anxiolytique ou sédatif.

D’autres sont surtout anti-convulsivants et sont utilisés dans le traitement de l’épilepsie.

D’autres encore sont myorelaxants et favorisent la détente musculaire.

 

Malgré des effets indésirables semblables, les benzodiazépines peuvent être assez différentes quant à leur rapidité et leur durée d’action. Leurs demi-vies varient par exemple de quelques heures à quelques jours.

 

Ces différences, qui sont liées aux différents types de récepteurs au GABA, expliquent plusieurs utilisations préférentielles de ces médicaments. Pour une crise d’angoisse aiguë, on choisira par exemple un anxiolytique dont l’action est quasi immédiate, mais avec lequel vient souvent un effet sédatif marqué. Dans le cas de l’anxiété généralisée, on cherchera plutôt à minimiser l’induction de somnolence et les risques de dépendance.

 

À noter que les benzodiazépines ne préviennent pas les troubles obsessionnels-compulsifs et sont peu employés pour traiter les troubles paniques.


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