Les synapses peuvent s’adapter de différentes
façons à la présence chronique d’une drogue. Elles
vont par exemple diminuer le nombre de récepteurs pour tenter de compenser
l’augmentation soudaine de la concentration d’un neurotransmetteur
déclenché par une drogue. Ou encore tout simplement diminuer la
sensibilité de ceux-ci au neurotransmetteur, rendant ainsi leur fixation
inefficace. Ces deux mécanismes sont très fréquents par exemple
lors d’une consommation chronique d’alcool,
d’opiacés, de nicotine ou de benzodizépines.
Cette tolérance peut aussi impliquer d’autres organes que le cerveau,
comme le foie des alcooliques qui devient capable de métaboliser davantage
d’alcool, diminuant ainsi la quantité qui atteint le cerveau. |