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Les traces de l'apprentissage


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Aide Lien :  Internet cherche à se préserver de l'amnésie

Certains auteurs soutiennent que ce qui tient ensemble les membres d'une société est moins leur mémoire collective que ce qu'ils ont oublié de leur passé commun. Selon cette approche, les souvenirs communs seraient le résultat d'une élaboration individuelle alors que les faits oubliés seraient, eux, commun à tous les individus de cette société.

Les silences d'un peuple sur certains lieux ou certaines dates de leur histoire en dirait ainsi bien davantage sur cette collectivité que les commémorations officielles.

Lien :  Le partage de l'oubli : lieux d'amnésie et déni commémoratif
L'OUBLI HISTORIQUE

Au fil des générations, les êtres humains se sont transmis des connaissances et des pratiques culturelles qui ont façonné nos sociétés contemporaines. Cette mémoire collective a aussi retenu des faits historiques dont certains font l'objet de commémorations périodiques.

Mais si nous avons retenu certains faits, cela veut dire que nous en avons également oublié d'autres.

Ce peut être des événements qui ont peu ou pas laissé de traces par manque de témoins. Un peut comme une information qui n'aurait pas été transférée dans notre mémoire à long terme par manque de répétition ou d'élaboration.

D'autres événements particulièrement tristes ou sombres de l'histoire d'un peuple seront effacés plus activement de sa mémoire sociale. On pense ici à une espèce d'amnésie psychogène collective visant à refouler dans l'oubli un épisode difficilement supportable de l'histoire d'un groupe humain.

Ces amnésies collectives s'avèrent parfois des dénis malsains ou, au contraire, des occasions de pardon garante d'un avenir meilleur.



La devise des plaques d'immatriculation québécoises: mais de quoi se souvient-on au juste ?

Source: Luke Andrews ©

 


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