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Chercheur
Chercheur : Giordano Bruno (1548-1600) Chercheur : Bertrand Russell

Quelques siècles après Jésus-Christ, plusieurs sectes différentes se disaient chrétiennes. Au IVe siècle, l’empereur Constantin 1er centralise les pouvoirs de l’Église à Rome, rendant suspect tous ceux dont les pratiques s’écartaient de la religion officielle.

Au XIIe siècle, la papauté catholique crée l’Inquisition, une institution ecclésiastique destinée à rechercher, juger et condamner les personnes coupables d'hérésie. Dans l'Église primitive, les hérétiques étaient simplement excommuniés. Mais avec l'institution du catholicisme comme religion d'État, les hérétiques furent considérés comme des ennemis, pourchassés, torturés et tués. Cautionnée par tous les papes de l’époque, l’Inquisition a semé la terreur en Europe durant tout le Moyen Âge.

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LES RELIGIONS: TRANQUILLISANTS BÉNÉFIQUES OU OPIUM DU PEUPLE?

Qu’une communauté tisse un ensemble de croyances et de rites pour conjurer les traumatismes entourant le phénomène de la mort, cela semble plutôt sain. Mais quand ces rituels deviennent des dogmes qui incitent les individus à se couper des connaissances scientifiques susceptibles elles aussi d’alléger leur angoisse existentielle, cela devient problématique.

C’est ce qui a amené plusieurs commentateurs à distinguer, au sein de toutes les grandes religions, un exercice populaire de celles-ci et un pouvoir institutionnalisé qui en contrôle les pratiques. Et comme tous les pouvoirs, celui des Églises se donne souvent raison sur tout à l'avance, s'enrichit à même la crédulité populaire, refuse le dialogue avec les autres religions et crée des alliances stratégiques avec le pouvoir politique en place.

En ce sens, le pouvoir institutionnalisé des religions ne diffère pas beaucoup de celui des sectes. Il semble n’y avoir qu’une question de degré entre ce qui caractérise une secte et la dérive dogmatique des institutions religieuses. Dans les deux cas, on observe une minorité de privilégiés qui utilise la manipulation mentale pour maintenir le plus grand nombre dans un état de dépendance en lui faisant perdre son esprit critique.

Les sages et les libres penseurs ont d’ailleurs été les premiers à subir les affres des Églises en place. N’est-ce pas un complot entre l’Église et les romains qui a eu raison de Jésus ? Et s’apercevant qu’ils en avaient fait un martyr, ne sont-ce pas les mêmes romains qui l’ont récupéré pour fonder leur Église catholique ?

Les écrits religieux ont aussi pendant longtemps été rédigés en une langue inaccessible au peuple, le latin par exemple. Le rapport de l’Église à la science, parce que celle-ci remettait en cause les dogmes en place, n’est guère mieux. On n’a qu’à penser à Galilée qui dut se rétracter, ou à Giordano Bruno qui finit carrément sur le bûcher. Encore de nos jours, Darwin tend à être discrédité dans bien des états américains.

 

Pour certains philosophes comme Bertrand Russell, les guerres de religion et l'Inquisition (voir encadré) font partie, dans l'histoire de l'humanité, de ce qui a existé de plus dépravé. Comme Marx et Freud, Russell estimait également que les Églises se sont constamment opposées au progrès moral et humain.

Il semble donc que le sentiment religieux qui répond à un désir profond de se serrer les coudes devant l’épreuve de la mort se soit toujours accompagné du côté sombre de la manipulation des masses par une caste de privilégiés.
 


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