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AideLien : A pharmacological classification of drags of abuseLien : Assuétudes et pharmacieLien : PSYCHOPHARMACOLOGIE DE LA TOXICOMANIE

Les synapses peuvent s’adapter de différentes façons à la présence chronique d’une drogue. Elles vont par exemple diminuer le nombre de récepteurs pour tenter de compenser l’augmentation soudaine de la concentration d’un neurotransmetteur déclenché par une drogue. Ou encore tout simplement diminuer la sensibilité de ceux-ci au neurotransmetteur, rendant ainsi leur fixation inefficace. Ces deux mécanismes sont très fréquents par exemple lors d’une consommation chronique d’alcool, d’opiacés, de nicotine ou de benzodizépines.

Cette tolérance peut aussi impliquer d’autres organes que le cerveau, comme le foie des alcooliques qui devient capable de métaboliser davantage d’alcool, diminuant ainsi la quantité qui atteint le cerveau.

LES NEUROTRANSMETTEURS AFFECTÉS PAR LES DROGUES

On appelle psychotrope une substance capable de modifier le psychisme d’un individu en entraînant des changements dans ses perceptions, son humeur, sa conscience, etc.

Il existe plusieurs façons de classer les psychotropes : selon leur structure chimique, leur mécanisme d’action, l’usage récréatif ou médical, le statut licite ou illicite, etc. Mais ce sont les effets pharmacologiques sur le système nerveux de l’individu qui servent le plus souvent de critères de classification en toxicomanie parce qu’ils renvoient à une réalité immédiatement perceptible.

Dans les années 1970, on reconnaissait trois grandes familles de psychotropes en se basant sur leurs effets pharmacologiques : les dépresseurs, les stimulants et les perturbateurs. D’autres classifications en ont par la suite distingué sept. Celle qui est présenté ici en compte cinq, soit les trois groupes déjà décrits auxquels s’ajoutent les médicaments psychiatriques et les stéroïdes.

(cliquez sur chacune des catégories pour avoir sa description et ses principaux représentants)

Dépresseurs ---- Stimulants ---- Perturbateurs ---- Médicaments psychothérapeutiques ---- Stéroïdes


Les dépresseurs

Ces substances dépriment les fonctions psychiques d’un individu en diminuant le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. À faible dose, ils procurent une sensation de calme, de somnolence et de bien-être. L’utilisateur est alors moins conscient de son environnement. À plus forte dose, certains d’entre eux produisent une intoxication grave pouvant mener à la perte de conscience, au coma et même à la mort. Leur utilisation régulière peut causer une dépendance physique et psychologique.

Alcool [ bière, vin, liqueurs, spiritueux, etc.]

Opiacés

Morphine
Héroïne
Méthadone
Opium
Codéine

Anxiolytiques, sédatifs et hypnotiques
(appelés aussi tranquillisants mineurs)

Benzodiazépines [Valium, Ativan, Serax, Xanax, Restoril, Dalmane, Halcion, Rohypnol ]
Barbituriques [Seconal, Nembutal, Amytal, Tuinal ]

Anesthésiques généraux
Antihistaminiques sédatifs
Substances volatiles [solvant, colle, diluant, décapant, aérosol, peinture, essence, etc. ]
Gamma-hydroxybutyrate ou GHB

 


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